28 décembre 2019

Royaume-Uni : Peuple : 1 – Élites européistes : 0

Par Richard Dessens

La démocratie a parlé dans la plus vieille monarchie du monde. Le jeudi 12 décembre 2019 est à marquer d’une pierre blanche pour le Royaume-Uni et comme un exemple pour les peuples soumis aux diktats de l’Union européenne et de ses séides. Boris Johnson, qui a eu tant de mal à obtenir la tenue de ce scrutin contre tous ses opposants, vient de faire la démonstration que les Britanniques sont bel et bien décidés, persistent et signent, à quitter l’UE, trois ans et demi après le référendum du Brexit.

Boris Johnson.

Boris Johnson.

Et de quelle manière : il obtient 364 députés, score équivalent à celui de Margareth Thatcher il y a 40 ans, écrasant le Labour Party qui n’avait pas connu un tel désastre électoral depuis… 1935.

« Je vais mettre fin à ces absurdités et nous allons le réaliser (le Brexit) à temps d’ici au 31 janvier », tonne Boris Johnson à l’attention du Labour Party et de tous ses détracteurs.

Tous les oiseaux de mauvais augure qui prédisaient au Royaume-Uni un désastre économique, financier et social, plus de médicaments ni de nourriture même pour les Britanniques, en sont pour leurs frais et font profil très bas. La Grande Bretagne d’abord ne se porte pas si mal que ça depuis trois ans et demi, et ensuite, la livre sterling a fait un bond le 13 décembre au matin et la Bourse connaît une poussée inattendue.

Décidément tout va mal pour Bruxelles et les « félicitations » à Boris Johnson sont amères de la part de l’Union européenne. Enfin, le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni quittera officiellement l’UE, même si les transactions pratiques prennent certainement un certain temps.

Victoire du peuple contre les élites autoproclamées, les médias, les députés timorés. Victoire qui signe le retour du lion britannique triomphant. Victoire qui scelle à nouveau l’alliance du « grand large » churchilien, en rapprochant le Royaume-Uni des USA.

Mais la menace écossaise se renforce lors de ce scrutin. Le SNP (parti indépendantiste au pouvoir en Écosse) obtient un score écrasant en gagnant quinze sièges.

The Scotman cite la responsable du parti et Première ministre d’Écosse, Nicola Sturgeon, qui estime avoir obtenu un mandat « renouvelé et renforcé » pour obtenir un second vote sur l’indépendance de l’Écosse. Une nouvelle épine dans le pied pour Boris Johnson.

Quant à l’Eire, DUP (Protestants) et Sinn Fein (Catholiques) font presque jeu égal (7 et 6 sièges). Ils seront sûrement très attentifs aux négociations de sorties de l’UE pour ce qui les concerne, et qui constituent depuis trois ans un imbroglio vis-à-vis de l’Irlande du Sud et des accords de 1998 sur la question des frontières entre un État de l’UE et le Royaume-Uni.

Quant à Nigel Farage et son parti du Brexit, il est laminé et inexistant au profit du vote utile pour Boris Johnson.

Le plus intéressant reste le tweet de Donald Trump : « Félicitations à Boris Johnson pour cette grande victoire »… « La Grande-Bretagne et les États-Unis seront maintenant libres de conclure un énorme nouvel accord commercial après le Brexit. Cet accord est potentiellement beaucoup plus gros et plus lucratif que n’importe quel accord qui pourrait être conclu avec l’Union européenne. Bravo Boris ! »

On peut comprendre la joie de Trump de pouvoir enfoncer un coin de plus dans une Europe qui l’agace et le méprise presque ouvertement. La promesse d’un gigantesque accord commercial est une aubaine pour les deux pays.

Quitter l’UE est donc possible. Encore faut-il préciser que le Royaume-Uni avait gardé sa souveraineté monétaire et ne faisait donc pas partie de la zone euro. La différence est essentielle par rapport aux autres grands États de l’UE, et rend d’autres ruptures plus violentes et beaucoup plus délicates à mettre en œuvre. Mais l’hypothèse reste aussi possible à condition d’en avoir la volonté politique.

La « main invisible » de l’économie se charge toujours de réguler les secousses – le Royaume-Uni vient d’en apporter une preuve au moins partielle –, et les agitateurs de fin du monde en cas de « Frexit » ou autres départs ne sont que des idéologues aux mains d’intérêts supranationaux et aux visées méprisantes et dangereuses pour les peuples.

Aujourd’hui, le peuple britannique doit être fier de son identité.

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