21 septembre 2022

Que viendraient-ils faire à Callac ?

Par Philippe Randa

« Je ne suis pas là à condamner les gens qui vont venir là, pourquoi ils ne viendraient pas ? » a expliqué une habitante de Callac, petite ville des Côtes-d’Armor qui a défrayé la chronique politique après l’annonce du maire d’accueillir des familles de migrants… Une initiative qui tombe à propos, faisant écho à l’annonce du président Macron : le dépôt d’un projet de loi sur l’asile et l’immigration afin de mieux répartir les étrangers qui arrivent sur notre territoire en particulier dans les campagnes.

Pourquoi ne viendraient-ils pas, c’est vrai… Mais, tout aussi vrai, pourquoi viendraient-ils ?

Est-on certain qu’ils aspirent tant que cela à venir, ces migrants ? En France, sans doute, ils y sont déjà… mais à Callac ?

Cette petite agglomération bretonne est charmante avec ses… 2 229 habitants !

2 229 habitants ! Sans doute un havre de paix et de bonheur provincial pour nostalgiques de cette « France d’avant », chère à Éric Zemmour et à ses partisans qui ont manifesté ce week-end (notre photo) contre leur venue,(1) mais pour des familles d’Afrique noire et d’Afrique du nord, le charme est-il le même ?

Bien sûr, l’offre d’asile des Cohen, négociants voulant faire le bien après avoir fait fortune, qui veulent ainsi « repeupler Callac », avec leur fonds de dotation privé, n’est pas une proposition touristique : elle n’est pas à prendre et encore moins à laisser ; pourtant, a-t-on interrogé les intéressés sur leur désir réel de « repeupler Callac » ?

C’est que… ont-ils le choix ? pourraient s’interroger certains : que l’on sache, ces familles de migrants n’y seront nullement « contraintes », nullement « déportées » et encore moins assignées à résidence forcée… Une fois leur titre d’asile en poche, viendront-ils, puis surtout, resteront-ils alors que Callac, comme nombre de communes françaises, s’est dépeuplée ?

Dépeuplée, faute d’emplois, dit-on… quoique le maire indique avoir « identifié » (c’est son expression digne d’un Sherlock Holmes) « 75 emplois vacants dans les secteurs de la santé, du commerce, de l’artisanat et de l’agriculture », que le fonds de dotation des généreux Cohen s’engagerait « à accompagner durant dix ans » : sans doute s’agit-il là d’assurer la formation des nouveaux venus pour accéder à ces postes.

Désertification faute d’emplois, mais emplois tout de même, donc ! mais qu’aucune Callacoise, aucun Callacois, ayant préféré la poudre d’escampette, ne s’est empressé(e) de saisir… Un immigré fera-t-il moins la fine bouche ou revendiquera-t-il, comme nombre de nos compatriotes désormais, cet inénarrable « droit à la paresse » récemment revendiqué haut et fort par la si cocasse députée Sandrine Rousseau ?

Mais outre ce fichu marché de l’emploi, la désertification s’expliquant sans doute aussi et pour beaucoup par la désagrégation des services publics et l’absence de politique de désenclavement : qu’en penseront les postulants au « repeuplement » quand ils le réaliseront… si ce n’est déjà le cas avant même qu’ils y aient posé la babouche ?

Pire encore, savent-ils que la désertification de nos campagnes a surtout été causée faute de ces « lumières des grandes villes » qui ont tellement attiré les Français « de souche » ces dernières décennies ?

Les allocations et aides aussi diverses et variées (pour le moment) qui leur sont distribuées suffiront-elles au « bonheur dans le pré » de populations étrangères qui aspirent à profiter malgré tout, avant tout et surtout, de la société de consommation à outrance dont nous avons tellement abusé et qui reste la seule obsession pour beaucoup de ces nouveaux-presque-bientôt Français ?

Consommer à Callac, vaste sujet de réflexion à ne pas proposer à l’épreuve du baccalauréat ; assurément casse-gueule…

Qu’auront-elles finalement à faire, ces familles si généreusement accueillies aux frais des contribuables, d’une maison qu’ils devront entretenir à leurs frais plus tôt que tard, en zone rurale (« trou perdu » en langage plus familier), à l’heure de la criminalisation des automobilistes et où l’on « se les gèle » sept à huit mois sur douze, n’en déplaise aux Philipullus (prophète fou dans l’album de Tintin L’Étoile mystérieuse) du réchauffement climatique ?

Resteront-ils ou feront-ils à Callac, comme il est dit dans la chanson, simplement « trois petits tours »… avant de s’en aller grouiller dans ces favelas que sont devenues nos métropoles, hypnotisés par les si belles enseignes de ces si beaux magasins offrant tout ce qu’ils n’auront pas les moyens de s’offrir ?

Note

(1) voir le site Synthèse nationale, « À Callac (22) ce samedi matin, les forces nationales et identitaires ont dénoncé le projet horizon… »

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