Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles !
par Claude Janvier (auteur de Coup de Gueule d’un jour, Coup de Gueule toujours ! aux Éditions du Ver Luisant).
La corvée est enfin terminée. Vous venez de voter pour les Européennes 2019. Le même cirque vous sera proposé pour les municipales en 2020. D’ici là, dormez tranquilles braves gens, La Dictature En Marche veille sur vous (LDEM)
Rappel de quelques chiffres :
– RN 23,3 %
– LREM 22,4 %
– Abstentionnistes : 49,9 %
LREM est second derrière le RN. Et en totalisant les abstentionnistes –49,9% –, le RN – 23,3 % –, et les autres, nous obtenons un total de 77,6 % qui ont refusé de voter pour Macron et son parti. Désaveu énorme, même si sa porte-parole affirme le contraire (cliquez ici).
Les médias se gaussent d’une participation électorale en hausse, mais il y a quand même 49,9 % d’abstentionnistes. Bien loin d’être neutre !
Nonobstant ces chiffres, j’ai poussé l’analyse un peu plus loin. Grâce à un article très pertinent de Jean-Loup Izambert on voit que la vérité est ailleurs : « L’Histoire en témoigne : résister n’est pas votre fort. L’occupation, aujourd’hui, du Capital de vos entreprises par la grande finance spéculative, principalement anglo-saxonne, dans les sociétés de bourse avec les conséquences qui en résultent pour la santé du pays vous laisse à peu près aussi indifférents que celle, hier, de votre pays par le Reich allemand. »
À ces lignes, vous pouvez froncer les sourcils, c’est, ne vous en déplaise, la triste réalité.
Petit rappel : lors de la IIe Guerre mondiale, moins de 500 000 Français – estimation très-très « haute » – sur une population de 40 millions de Français en 1940 s’engagèrent dans la Résistance pour délivrer leur pays.
« Sénat, séance du 10 octobre 1996, question de M. Philippe Marini au ministre délégué aux anciens combattants et victimes de guerre sur la prise en compte, pour le calcul des droits à la retraite, des services accomplis dans la Résistance avant l’âge de seize ans. Il est important de rappeler que si un peu plus de 260 000 cartes de Combattant Volontaire de la Résistance ont été délivrées jusqu’en 1996, tous les résistants n’ont pas sollicité la reconnaissance nationale beaucoup sont morts (déportés, fusillés ou morts au combat), certains n’ont pas pu ou voulu faire “homologuer” leurs actions. Même, en doublant ce chiffre, le nombre de Français engagés dans la défense de leur pays n’a rien de glorieux.
Les autres ? Au mieux, ils firent silence, au pire, ils collaborèrent avec l’ennemi quand ils ne dénonçaient pas leurs compatriotes à la Kommandantur par de faux témoignages. Soixante-dix ans plus tard, c’est encore la France du silence qui l’emporte… »
Depuis le 17 novembre 2018, le deuxième plus grand mouvement social après Mai 68, secoue le pays du Nord au Sud. Estimation large : entre 300 000 et 600 000 personnes dans les rues, avec en plus des sympathisants actifs, sur une population de 66,99 millions de Français.
Ai-je besoin de développer plus avant la comparaison ?
Résister n’est pas votre fort effectivement. Vous engager pour une cause non plus. Disparition progressive des gilets jaunes derrière les pare-brise, pourcentage d’abstentionnistes élevé, manque de conviction, etc. Et pourtant, la cause des gueux de ce pays nous concerne tous.
Le pourcentage des courageux qui s’engagèrent dans la résistance en 1940 est quasiment le même que le pourcentage des Gilets Jaunes et sympathisants qui osent défier la LDEM, La Dictature En Marche).
Les abstentionnistes préfèrent aller à la pêche plutôt que d’aller voter ou se ruer à Lidl pour acheter le dernier autocuiseur à la mode. Définir les priorités serait le bienvenu, en en ayant un peu plus dans le pantalon (cliquez ici).
Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles !
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