16 janvier 2024

La macronie sans scrupule et sans honte

Par Philippe Randa

Jamais l’expression « on touche le fond » n’aura sans doute été plus appropriée qu’avec le changement en ce début d’année de Premier Ministre et ce misérable remaniement gouvernemental qui ne sont l’un et l’autre que communication et tractations politiques ; de projet politique, bernique et peau d’zobi !

Mais ce qui est nouveau (enfin presque), c’est que tout cela se fait sans la moindre vergogne, sans le moindre vernis d’hypocrisie, sans même le moindre souci de faire croire que…

Ainsi, le très souriant Gabriel Attal a remplacé la très tristoune (ô combien !) Élisabeth Borne au poste de Premier ministre dans le seul but ouvertement déclaré de contrecarrer la popularité du président du RN Jordan Bardella auxquels les sondages prédisent aux prochaines élections européennes un score de maréchal… Si pour le Cid Campeador la « valeur n’attend(ait) point le nombre des années », Pour Pif gadget, la « jeunesse semble forcément preuve de valeur »…

Ainsi, Rachida Dati qui avait déjà fait savoir que « Paris valait bien sinon une messe, du moins son âme » avec son appel à un accord politique avec la Macronie en 2023 ; en 2024, la capitale vaut donc aussi un ministère, ce qu’elle a confirmé en convoquant les élus du groupe d’opposition qu’elle dirige (ou du moins dirigeait jusqu’alors) à la Mairie de Paris, assurant qu’avoir eu « l’assurance de l’enjeu de la mairie de Paris ». Au moins peut-on saluer sa franchise de nous informer qu’elle consacrera au Ministère de la culture le minimum de son temps syndical et que son ralliement à l’ennemi d’hier ne repose que sur cette seule, unique et obsessionnelle ambition.

Car s’il est concevable qu’en absence de majorité absolue, des coalitions de partis différents puissent se concevoir pour assurer la bonne marche des affaires publiques sur des concessions de part et d’autre, le ralliement solitaire est et restera, quoiqu’on puisse dire, simple trahison.

Ainsi encore, le cas d’Amélie Oudéa-Castéra, cumulant désormais le Ministère des sports avec celui de l’Éducation nationale avec la charge de préparer les Jeux Olympiques de Paris… C’est dire si elle aura tout le temps nécessaire pour répondre aux urgences de la mission « la plus belle du monde », soit la « cause de l’école (…)  la mère des batailles » que le fringuant Premier ministre « emmenait avec lui » comme il l’avait déclaré lors de la passassion de pouvoir à Matignon en présence de sa prédécesseure.

Il ne s’en est donc pas soucié plus que cela dans ses nouvelles fonctions et au contraire s’est empressé d’ajouter cette « plus belle mission du monde » à deux autres, à la charge de dame Oudéa-Castéra… De « mère des batailles » à « cousin de province des priorités » : pesé, c’est emballé et expédié et surtout débarassé, vite fait, bien fait !

On doute donc que les enfants Oudéa-Castéra réintégrent un jour l’école publique, mais ils sont tellement heureux en leur école « privée et catholique » comme l’a expliqué leur affectueuse maman qu’il serait dommage de les en priver pour de bêtes raisons d’éthiques. Comme d’ailleurs aux enfants de l’ex-ex-Ministre de l’éducation nationale, l’innérable Pap Ndiaye, s’épanouissant pour leur part comme il se doit et comme l’entendait leur géniteur, au sein de l’école alsacienne.

Il faut bien que jeunesse se passe… parfois ici plutôt que là pour certains !

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99

 

Partager :