La gauche violente se déchaîne contre Vox à Madrid, avec la bénédiction du gouvernement
Par Olivier Bault.
Après la rupture entre le Parti populaire (PP) de centre-droit et le parti Ciudadanos (Cs) de type LREM en Espagne, des élections ont été convoquées pour l’Assemblée de la région de Madrid. Vox, le parti de la droite conservatrice, fait campagne comme les autres et c’est bien normal en démocratie. Mais l’Espagne, gouvernée par une coalition de socialistes, de radicaux d’extrême gauche et de bons vieux communistes, est-elle encore une démocratie ?
On peut en douter après l’assaut en règle qui a fait plusieurs dizaines de blessés dans les rangs des membres et des sympathisants de Vox lors d’un meeting de campagne organisé dans le quartier madrilène de Vallecas mercredi. Pourtant, des forces de police avaient été dépêchées sur place. Mais la police a laissé les militants de gauche se placer tout près de l’attroupement des conservateurs, et les jets de pierres, de briques, de bouteilles et autres objets contondants n’ont pas tardé. Parmi les participants à ce meeting de Vox qui ont dû être hospitalisés, il y a même un député.
L’attroupement de la gauche violente avait été encouragé par les appels lancés par les membres de tous les partis de gauche à l’Assemblée de Madrid, y compris des deux partis de gouvernement : le PSOE du Premier ministre Pedro Sánchez et la coalition Unidas Podemos de l’ancien vice-Premier ministre Pablo Iglesias devenu tête de liste de Podemos pour ces élections régionales. Pire encore, des policiers présents sur place accusent aujourd’hui le ministre de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska, du PSOE, d’avoir exercé des pressions pour les empêcher de tenir les militants d’extrême gauche à distance suffisante.
La députée au Parlement européen Margarita de la Pisa Carrión était au meeting de son parti dans le quartier de Villecas. Interrogée par Présent jeudi au téléphone, elle témoigne : « Hier à Madrid nous avons vu la même violence qu’auparavant en Catalogne. Je crois que ce sont les mêmes personnes qui se déplacent mais ici à Madrid on se croyait protégés. […] La police avait laissé les agresseurs se placer à proximité de nos sympathisants, et il y a eu près de 30 blessés. Ce qui s’est passé hier à Vallecas est très triste. […] Ces cris, ces pierres lancées parce que nous défendons des valeurs dans lesquelles nous croyons mais que les médias présentent de manière déformée, contribuant ainsi à la violence. Ce que nous avons vu hier était vraiment horrible. Que peut-il donc se passer dans le cœur de ces personnes pour avoir tant de haine ? »
Pour la gauche, explique l’eurodéputée, organiser un meeting dans un quartier qui vote à gauche, c’est provoquer, et Vox serait ainsi coupable de la situation, ce qui veut dire que la liberté d’expression ne doit pas pouvoir s’exercer partout en Espagne de la même manière. « Mais pour nous, c’est justement là qu’il est important d’aller, parce que si c’est difficile pour nous, ça l’est encore plus pour les personnes qui vivent dans ces lieux et qui partagent nos valeurs. »
Le chef de Podemos Pablo Iglesias a en effet justifié ces violences par le fait que Vox, c’est le « fascisme » et que « ce n’est pas une option respectable », tandis que la ministre de l’Egalité Irene Montero, de Podemos, a vanté ces militants de gauche « qui défendent leur quartier contre les racistes, les LGBT-phobes et les machistes ».
Le groupe des Conservateurs et réformistes européens, parmi lesquels les Polonais du PiS et les Italiens de Fratelli d’Italia, a appelé à une condamnation ferme de ces violences antidémocratiques par le Parlement européen et la Commission. Au sein du groupe Identité et Démocratie, le Français Nicolas Bay (RN) a lui aussi exprimé son soutien sans réserve à Vox.
« Suite à ces attaques en pleine réunion publique de campagne ». Une ministre hongroise a exprimé sa solidarité avec Vox et s’est étonnée du fait que « curieusement, il n’y a pas de condamnation de Bruxelles, cette fois… »
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