In bierro veritas ? Conner Rousseau et les « voleurs de frites »
Sale temps pour les socialistes, décidément ! En France, certes, depuis le quinquennat Hollande et leur lente descente dans l’enfer électoral sous la barre des 5 %, mais aussi en Belgique où le jeune et fringant Conner Rousseau a été obligé de démissionner de la présidence du Vooruit (« En Avant »), ex-Sp. a (Parti socialiste flamand), suite à ses propos quelque peu, comment dire, comment dire… oui, quelque peu « rudes » envers une sympathique communauté d’outre-Quiévrain, connue dans nos lointaines campagnes à nous sous le vocable peu amène de « voleurs de poules ».
Qu’on en juge : s’adressant à des policiers, le (très) voisin héritier de Jean Jaurès leur conseilla d’« utiliser davantage “la matraque” à l’égard “des Roms et autres tziganes” (qui saliraient) les rues de sa ville… »
Peu facétieuse recommandation, on en conviendra.
Il faut dire que le polisson sortait d’une soirée assez arrosée, circonstance peu atténuante en l’occurrence pour un prétendant à l’étiquette d’« homme politique le plus populaire de Flandre » (quoique…).
Conséquence, les « voleurs de frites » (nous sommes en Belgique, rappelons-le !) n’étant pas connu pour avoir un vertigineux sens de l’humour, une association de Roms porta plainte pour ses propos qu’elle jugea, allez savoir pourquoi !… raciste.
Confus, peiné (et surtout bien emmerdé) comme on peut l’imaginer, « Conan Rousseau barbare » évita le procès en acceptant de suivre une thérapie pour, lit-on sur Wikipedia « prendre conscience de “l’impact des mots”. Il devra se rendre dans une caserne de la ville de Malines, lieu de mémoire de la déportation des juifs de Belgique. »
Des esprits chagrins s’étonneront sans doute du rapport avec les descendants belges de Yahvé que certes, de très vilaines gens accusèrent de tout temps, de bien des maux, mais guère toutefois de salir les chaussées !!!
Si en France, tout finit par des chansons (dixit Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais), en Belgique tout conduit donc au rappel des « heures les plus sombres », mais qui n’ont toutefois pas évité au chenapan, fut-il socialiste, de céder la présidence de son parti à Melissa Depraetere, députée à la Chambre à ses heures de bureau ; une jeune et jolie dame, âgée d’à peine 31 ans dont la blondeur n’a rien à envier à celle de la jeune et jolie française Marion Maréchal.
La carrière de l’inconscient un peu trop noceur est-elle néanmoins définitivement compromise après un tel « dérapage » ? Pas certain puisque dans son propre parti, on se rappelle tout de même que c’est lui qui avait réussi à relever (ramasser ?) les socialistes en bas des sondages pour les hisser au rang de troisième parti de Flandres, derrière le Vlaams Belang et la N-VA… et, comme l’a indiqué le député flamand Bruno Tobback, « d’un autre côté, si on avait voté au bureau de parti aujourd’hui, 90 % des membres auraient souhaité qu’il reste. »
Une démission qui ressemble donc à une simple pénitence de courte durée avant un retour qu’il aura ainsi le temps de préparer comme il se doit… surtout si nombre d’électeurs pensent qu’il aurait simplement dit tout haut ce que tout le monde (ou presque !) rumine tout bas…
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