4 mai 2021

Gouvernement Macron : « Chef, j’ai glissé, chef… »

Par Philippe Randa

« Qu’un Jean-Luc Mélenchon s’étrangle d’indignation
en agitant la perspective d’un putsch de militaires, c’est logique ;
il n’y a bien que les gens de gauche,
ou ce qu’il en reste, pour y avoir jamais crû
(et surtout dans leur efficacité,
mais c’est un autre débat) »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres pour le site Synthèse nationale)

 

Comment réagissez-vous à la polémique suscitée par la tribune des militaires français sonnant le tocsin ?

Il se trouve que j’ai dû être un des premiers à publier, le 19 avril, sur EuroLibertés cette tribune à l’initiative de Jean-Pierre Fabre-Bernadac. Elle me semblait intéressante, mais je ne me doutais pas qu’elle susciterait autant de réactions. Qu’un Jean-Luc Mélenchon s’étrangle d’indignation en agitant la perspective d’un putsch de militaires, c’est logique ; il n’y a bien que les gens de gauche, ou ce qu’il en reste, pour y avoir jamais crû (et surtout dans leur efficacité, mais c’est un autre débat). Contrairement à l’Amérique du Sud ou à l’Afrique, les coups d’État militaires ne font pas partie de notre culture politique. Le plus étonnant est la réaction du gouvernement qui a immédiatement fustigé les signataires de cette tribune, leur assurant ainsi un retentissement national. La ministre Florence Parly s’est ridiculisée dans des invectives menaçantes. La preuve, encore une fois, que ce gouvernement vit dans l’affolement permanent et ne maîtrise plus rien, pas même la communication… Il donne l’impression – et même plus que l’impression, hélas ! – de gérer tout événement sans réflexion aucune, sans concertation, sans « tourner sept fois sa langue dans sa bouche » avant de s’exprimer, comme le recommande cette excellente expression populaire. Les ministres me font penser à cette réplique du soldat Pithivier, interprété par Jean Lefebvre dans On a retrouvé la 7e compagnie, et qui revient sans cesse dans le film, jusqu’à la scène finale : « Chef, J’ai glissé chef !… »

Les constatations que font les signataires de la tribune se vérifient pourtant chaque jour par les violences nocturnes dans de plus en plus de villes françaises, l’assassinat récent d’une policière jusque dans un commissariat de Rambouillet… ou encore ce 1er mai, lors des traditionnelles manifestations syndicales et politiques.

Ce qui est nouveau, ce ne sont pas ces violences qui toutes existent depuis des années maintenant, c’est à la fois la vitesse de leur propagation – digne de celle du coronavirus sous ses différents variants – et que policiers et pompiers sont désormais ouvertement devenus des cibles vivantes. Une violence extrême et nouvelle que ce soit de la part des dealers de banlieues, des Fous d’Allah ou des extrémistes de gauche qui entendent ouvertement casser ou trucider du flic, comme une sorte de droit tout autant que de devoir… Dans le passé, les délinquants faisaient tout pour se tenir à l’écart des forces de l’ordre ou leur échapper… et ne se préoccupaient pas des pompiers, désormais assimilés par ignorance et bêtise à la police.

Marine Le Pen prédit un « chaos général » en cas de réélection d’Emmanuel Macron…

En l’occurrence, la présidente du Rassemblent national ne fait là que resservir à son rival la prédiction dont la classe politique a usé et abusé contre elle-même en 2017. Pour ce qui est du chaos, on est déjà servi avec le présent quinquennat : gilets jaunes, réforme des retraites, gestion de la pandémie de Covid-19, violences urbaines, djihad… Avoir nommé un Éric Dupond-Moretti à la justice, confié une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie » à un Benjamin Stora ou encore stigmatisé les violences policières est à l’évidence de l’huile jeté sur le feu de la délinquance et renforce les extrémistes racialistes et les Islamistes. Tous sont renforcés dans leur sentiment d’impunité. Hélas ! à juste titre… Ce qui semble probable, c’est que, quel que soit le ou la locataire de l’Élysée l’année prochaine, elle ou il sera confronté(e) à l’actuel chaos qui ne peut qu’empirer d’ici là.

Chaos que les fameux « complotistes » affirment être bel et bien voulu pour imposer une dictature…

Oui, par des forces pas si occultes que ça, puisque au choix de ces fameux « complotistes » divers et variés, ils seraient connus (liste non exhaustive au choix de chacun)… Pourquoi pas ! Mais mon côté par trop cartésien me pousse tout de même à une certaine perplexité : comment de supposés Machiavel comme ceux de notre gouvernement actuel pourront-ils imposer quelque dictature en traitant comme ils le font les forces de police ou les forces armées ? Ce sont les partisans de la République en marche (combien de divisions ?) qui vont organiser répressions, arrestations, exécutions, etc. ? Dans ce cas, dans ce monde de brute, est-il bien besoin d’en trembler d’avance… sinon de rire ?

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Philippe Randa,
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