6 décembre 2020

Comme en France, le « vivre ensemble » en Israël n’est pas gagné !

Par Philippe Randa

Décidément, la droite dite extrême n’en finit pas de scandaliser… et jusqu’en Israël, ces temps-ci ! D’habitude, c’est la droite dite extrême… chez les autres ! Là, non, c’est la leur qui pose problème en la personne d’Effi Eitam que le Premier ministre Benyamin Nétanyahou entend nommer à la tête de Yad Vashem, le mémorial de la Shoah à Jérusalem. Tollé dans la classe politique locale et dans la diaspora horrifiées qu’un tel personnage accède à une fonction si lourde de symbole.

Le Premier ministre ayant un besoin vital de ses alliés ultra-orthodoxes, la nomination d’Effi Eitam est un signe fort pour conserver leur soutien et que 750 spécialistes en études juives dans le monde aient déjà signés une pétition de protestation lui importe peu.

Effi Eitam serait ainsi le troisième directeur à ce poste, après l’historien de l’Holocauste Yitzhak Arad (1972-1993) et son successeur Avner Shalev.

Qui est-il donc pour susciter tant de répulsion ? Général à la retraite, il traîne une sale histoire de suspect palestinien passé sur ses ordres à tabac de façon un peu trop radicale et malheureusement définitive par ses soldats. On peut pourtant penser qu’il n’est ni le premier, ni le dernier officier de Tsahal a avoir malmené les ennemis de sa chère patrie… Alors, quoi encore ?

Député à la Knesset de 2003 à 2009, puis ministre de l’habitat du gouvernement Sharon, il a démissionné pour protester contre le plan de retrait israélien de la bande de Gaza et a été physiquement aux côtés des colons refusant toute idée de rapatriement.

Un dur, effectivement, qui n’hésite pas à prôner l’expulsion de la plupart des Palestiniens de Cisjordanie et l’interdiction des Arabes dans le système politique israélien. Le « vivre ensemble » n’est à l’évidence pas sa tasse de thé avec les représentants, pourtant, d’un cinquième de la population de son pays ; ils ne seraient, à l’entendre, qu’une « cinquième colonne » et un « groupe de traîtres ». Qu’en termes aimables ces choses sont dites.

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