13 février 2021

Catalogne : une campagne électorale marquée par les violences contre VOX

Par article conseillé par EuroLibertés

Par Olivier Bault.

« Il n’y a pas de liberté politique en Catalogne », a remarqué amèrement Ignacio Garriga, candidat du parti libéral-conservateur Vox à la présidence de la communauté autonome espagnole de Catalogne, après de nouvelles violences commises par des militants proches de l’extrême gauche et des indépendantistes durant un meeting de campagne. « Cette violence est le résultat d’un signalement constant, depuis les tribunes et les médias. Il y en a qui pointent du doigt, et d’autres exécutent », a-t-il ajouté. C’était après un événement organisé le 6 février à Vic. Les partisans de Vox y ont été accueillis avec des jets d’œufs, mais aussi de pétards et de pierres par plusieurs centaines de militants indépendantistes et d’extrême gauche. Plusieurs sympathisants de Vox ont été blessés et la fourgonnette de Vox a eu sa carrosserie sérieusement endommagée.

Pour Santiago Abascal, les membres du gouvernement de Pedro Sánchez ainsi que du gouvernement indépendantiste catalan encouragent les violences et nombre de responsables politiques de l’opposition se murent dans un silence coupable, même si Pablo Casado, le chef du Parti populaire (PP, de centre-droit), a, lui, publié une condamnation ferme de ces attaques, appelant le parquet à agir contre les agresseurs. Casado a rappelé que le PP aussi avait eu à souffrir dans le passé de ce type d’agressions en Catalogne, mais il est vrai que la cible privilégiée des indépendantistes et de l’extrême gauche aujourd’hui, c’est Vox, le PP n’étant plus vraiment un parti de droite.

Rôle de la police catalane

Les violences survenues à Vic, dans la province de Barcelone, n’auront malheureusement pas été un fait isolé à l’approche des élections régionales du 14 février. Vox reproche aux responsables des Mossos d’Esquadra, la police catalane, de ne rien faire pour protéger sa campagne, permettant à des opposants violents de se rassembler à proximité. La Commission électorale chargée de superviser le déroulement de la campagne a enjoint jeudi les autorités catalanes de faire le nécessaire pour empêcher ces violences et en identifier les auteurs. Cette intervention intervient un peu tard alors que le jour même Santiago Abascal et ses partisans voyaient leur meeting de campagne à nouveau troublé par les cris et les menaces de militants séparatistes à nouveau autorisés à se tenir à portée de jets de pierres à Tortosa, dans la province de Tarragone. Précisons aussi à la marge que le parti Vox a vu pendant cette campagne électorale son compte bloqué par Twitter.

Les élections de dimanche en Catalogne sont des élections anticipées provoquées par la destitution définitive en septembre dernier par la Cour suprême espagnole du président indépendantiste Quim Torra et par l’incapacité des partis de la coalition indépendantiste au parlement de Barcelone à s’entendre sur la personne d’un remplaçant (voir « Espagne : les indépendantistes catalans divisés pour de nouvelles élections » dans Présent du 8 octobre).

Troisième parti espagnol en nombre de sièges au Congrès des députés (après le PSOE de Pedro Sánchez et le PP de Santiago Abascal), Vox pourrait faire son entrée au Parlement catalan selon les sondages. Avec environ 6 % des intentions de vote en Catalogne, Vox pourrait même dépasser le PP et fait quasiment jeu égal avec le parti centriste Ciudadanos, en forte baisse, et la coalition d’extrême gauche formée par les amis du vice-Premier ministre espagnol Pablo Iglesias, de Podemos. Le Parti socialiste catalan, la gauche indépendantiste catalane ERC et le parti indépendantiste de centre-droit Junts sont donnés en tête, à peu près ex aequo. Un nouveau gouvernement formé par les indépendantistes reste possible, mais pas certain, après les élections de dimanche.

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

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