Le canadien Trudeau fait la promotion du multiculturalisme

Le gouvernement canadien de Justin Trudeau a déposé mardi dernier son troisième budget, se basant selon l’administration sur une situation économique « remarquable ». Pourtant, si aux dires de Trudeau l’économie se porte si bien, les déficits sont une fois de plus majeurs : 18,5 milliards de dollars pour un pays de 36 millions d’habitants. L’équilibre budgétaire établi du gouvernement précédent ne serait désormais envisagé qu’en 2045 si les Libéraux restent au Pouvoir, ce qui évidemment met les générations futures face à un endettement monumental.

Pour bien détourner l’attention de ces ratés économiques et des dépenses incontrôlées, Justin Trudeau a décidé de faire de son budget un programme idéologique, attirant ainsi l’œil des analystes sur les décisions sociétales liées au budget, ce qui semble avoir fonctionné si on se fie aux commentaires émis dans les médias favorables au gouvernement comme Radio-Canada et La Presse.

Ainsi, pour détourner l’attention comme un illusionniste de bas étage, Trudeau a d’abord misé sur le féminisme, en étendant le concept d’équité salariale à l’ensemble du pays. Il ne s’agit pas ici de payer au même salaire hommes et femmes, ce qui est acquis depuis belle lurette, mais de donner des salaires équivalents aux emplois majoritairement féminins qu’on compare à des emplois différents majoritairement masculins, une bagatelle qui coûtera au gouvernement 3 milliards de dollars.

Ainsi, au nom de l’équité salariale, les salaires de secrétaires (habituellement féminins) doivent être égaux à ceux des chauffeurs (habituellement masculins). Des budgets spéciaux sont aussi alloués pour promouvoir les femmes dans les sports, sur les chantiers de construction… au total, le mot femme apparaît 691 fois dans le budget de 493 pages.

Les immigrants illégaux ne sont eux non plus pas en souffrance, 173 millions de dollars sont ajoutés pour faciliter leur accueil et question de couper l’herbe sous le pied de ceux qui considèrent la politique migratoire libérale comme un scandale, 43 millions sont mis sur la table pour lutter contre la montée des groupes nationalistes et pour la promotion du multiculturalisme.

Le Ministre des Finances Bill Morneau explique que cette mesure est nécessaire étant donné « les récents événements sur la scène nationale et internationale, comme le soulèvement de mouvements ultranationalistes et les manifestations contre l’immigration. »

Et comme si ce n’était pas assez, Trudeau en a profité pour glisser subtilement une augmentation de l’immigration, portant les admissions de 300 000 à 340 000 par année d’ici 2020, ce qui représente annuellement près de 100 000 immigrants de plus que sous le gouvernement précédent.

Ces mesures servent donc un double objectif : favoriser le Canada imaginé par Trudeau, un Canada « post-national » et « progressiste » tout en camouflant la gestion catastrophique des deniers publics.

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