4 octobre 2021

Cabourg et son « Salon de la censure »

Par Philippe Randa

Éric Zemmour n’ira pas signer son nouveau livre La France n’a pas dit son dernier mot au « Salon de la littérature » de Cabourg, malgré l’invitation reçue il y a plusieurs mois. Officiellement, le maire Tristan Duval explique sa décision parce que « ce n’est pas l’auteur qui viendrait, mais le candidat à la présidentielle (…) Ce n’est donc plus possible à l’heure actuelle, sa présence aurait déséquilibrée l’événement, on a préféré ne pas le recevoir. »

« Déséquilibré l’événement » ? On se demande bien de quelle manière, si ce n’est peut-être par un succès de vente à faire pâlir d’envie les autres auteurs. D’ailleurs, certains « invités » auraient effectivement fait pression pour qu’il ne vienne pas, en tête desquels, dit-on, Mazarine Pingeot.

Il faut dire que Mazarine et Éric ne s’apprécient pas. Mais alors pas du tout. Politiquement on s’en doute, mais aussi (surtout ?) littérairement. En 2014, sur France 5, après que la fille de l’ancien président François Mitterrand, alors co-présentatrice de l’émission « Grandes questions », lui ait décoché : « Je me suis tapé vos 400 pages avec la nausée au ventre », l’auteur du Suicide français répliquait : « Vous avez raison, il vaut mieux écrire vos petits romans ridicules et illisibles ». Ambiance !

Pour calmer le jeu, le premier édile de Cabourg a affirmé qu’il n’avait « reçu aucun appel à ce sujet et l’organisatrice du salon non plus. Nous souhaitons simplement que cette première édition du festival littéraire de Cabourg reste un événement littéraire. »

Donc pas davantage d’appel d’auteurs jaloux que… de l’Élysée ? Rappelons que Trystan Duval a été, en son temps – 2017 – un soutien affiché d’Emmanuel Macron.

Depuis, monsieur le maire affirme que le probable candidat à l’élection présidentielle est tout de même libre de venir tenir meeting dans sa ville si cela lui chante.

Et si, justement, il lui prenait l’idée de le faire les 23 et 24 octobre prochain ? Aurait-il le droit ou pas de signer son livre, au risque de redonner des nausées à dame Pingeot… et peut-être aussi de faire beaucoup d’ombre au « Salon de la censure» de monsieur le Maire ?

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