Enfin la Gréve de Noël !
En 2023, sur Euroliberté, j’écrivais : « Un train qui roule, c’est un échec du syndicalisme ! »
Ainsi l’année dernière, je dénonçais la légitime frustration de tous ces braves cheminots auxquels on avait volé leur grève de Noël. En les achetant par des primes supplémentaires, davantage de repos et moins d’heures de travail, l’administration scélérate de notre belle société nationale avec la complicité de Sud Rail et de la CGT avait à l’époque permis aux trains de circuler pour les vacances de Noël. Un scandale pour tous les jusqu’auboutistes qui considèrent que la beauté de la grève se suffit à elle-même et doit être indépendante de n’importe quelle concession.
Heureusement cette année, il n’en sera rien. Le moment est propice qui vient après une vaste campagne pour promouvoir INOUI auprès des usagers (pardon des clients) non sans cynisme puisqu’il est probable que les trains ne circuleront pas. Il fallait bien sûr un motif. En l’occurrence, un précipité d’angoisse existentielle sur fond d’écologie. Rappelons donc que la Commission européenne, soucieuse de la libre concurrence, s’accommode mal de la gestion soviétique du réseau ferroviaire français. Les aides illégales versées par l’État entre 2005 et 2019 d’un montant estimé à 5 milliards d’euros la font un peu tousser. Cinq milliards, Une paille ! Mais pourquoi pas, si ces cinq milliards avaient servis à diminuer le coût du fret et à rendre incitatif le train plutôt que la route. Ne rêvons pas, manifestement l’argent a servi à autre chose. Bien. Mais Comment éviter la procédure de redressement exigée par l’Europe? Simple : suffit de faire disparaitre Fret SNCF. Abracadabra ! Suppression de Fret SNCF, suppression du redressement ! L’idée, est donc de faire éclater Fret SNCF et son trou financier en deux sociétés Hexafret, pour le transport de marchandises, et Technis, pour la maintenance .
Motif en or pour les syndicats qui appelant à la rescousse l’écologie, refusent en bloc le projet et le risque d’une perte de monopole avec l’arrivée d’une concurrence plus efficace et moins chère. Donc grève annoncée. Mais de tout ceci, le public est à peu près au courant puisque les syndicats ont commencé à le manipuler afin d’obtenir sa sympathie.
Il faut donc être étranger ou alors faire preuve d’une grande ingénuité ou d’un immense optimisme pour imaginer réellement pouvoir prendre un train à Noël. A moins que ralliés à la Cause, ces usagers militants (pardon, ces clients) correctement formatés à la sensiblerie gaucho humaniste ( la seule acceptable) aient à cœur de verser leur participation spontanée à la lutte des brav’cégétistes qui les solliciteront pendant qu’avec enfants, bagages, familles, ils attendront sur un quai glacial un train qui n’arrivera pas.
Finalement, puisque la SNCF n’est jamais aussi efficace que quand elle organise la grève plutôt que les trains, pourquoi ne pas la considérer comme sa véritable fonction ? Et je ferai bien une suggestion : pourquoi ne pas faire de cette grève de Noël une obligation et l’inscrire dans la constitution ?
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par virement bancaire
Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP
2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France
4 : Faire un don par carte bancaire
Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24 99