Canada : Bernier refuse de se plier
Malgré les demandes du B’naï Brith, Maxime Bernier ne lâche pas son porte-parole.
Le leader du jeune Parti populaire du Canada, le député Maxime Bernier, a subi une attaque en bonne et due forme de la part du B’nai Brith qui dit s’inquiéter de la présence de Martin Masse comme porte-parole du parti. Celui-ci est, aux dires de l’organisation, un conspirateur ayant défendu par le passé des néonazis.
L’enquête du B’naï Brith consista à relire les écrits de Martin Masse dans le journal libertarien Le Québécois Libre, publié sur Internet jusqu’en 2016. Ce qu’on reproche entre autres à Masse, c’est d’avoir écrit que Jean-Marie Le Pen et Jörg Haider n’étaient pas des « néonazis ». Masse n’a pas défendu le programme des deux hommes, ce qui aurait été légitime et n’aurait absolument rien de criminel – n’en déplaise au B’naï Brith –, mais a simplement tenu à rectifier des accusations visant à discréditer les deux hommes.
Il a aussi, selon les articles cités par Daniel Koren du B’nai Brith, qualifié le gouvernement canadien de « mafia », les organisations sionistes de « barons ethniques » et écrit que le terrorisme musulman s’expliquait non pas par le fanatisme religieux, mais comme réponse au néo-impérialisme occidental. Pour l’organisation juive, il s’agit de « déclarations embarrassantes » qui justifieraient non seulement des excuses de sa part et un désaveu de son chef, mais rien de moins que son renvoi du parti. Michael Mostyn, Directeur général exécutif de B’naï Brith Canada a ainsi déclaré que « si Bernier est vraiment intéressé à défendre les principes canadiens d’égalité et d’inclusion, il doit expulser M. Masse du CPP ».
Rien de moins.
Mais voilà, Bernier refuse de s’excuser ou d’exclure son bras droit. Il ne fait pas partie de ceux qui s’excusent à chaque fois qu’un lobby ethnique ou religieux lève le ton. Comme Doug Ford en Ontario et Donald Trump aux États-Unis, il refuse de céder au chantage. Il a qualifié les accusations lancées par l’organisation de ridicules et de fausses, refusant de revenir sur les textes passés de son conseiller pour les « réexpliquer ». Il faut dire que cette « enquête » du B’naï Brith consista à se rendre sur le site du Québécois Libre, un site public et toujours en ligne, pour y retrouver des citations tronquées permettant de présenter celui qui est d’abord et avant tout un défenseur du libre marché comme un conspirationniste forcené.
Ce genre de méthode a longtemps fonctionné, mais semble avoir été trop employée pour être encore efficace. Les insultes sidérantes lancées à tout vent ne semblent plus avoir l’impact désiré. La dernière campagne électorale québécoise, où le Parti québécois avait refusé de lâcher la candidate Michelle Blanc malgré les demandes répétées du B’naï Brith a été un tournant à ce niveau.
La technique de diabolisation n’a plus l’effet escompté et le temps où l’on pouvait se débarrasser d’une personnalité publique simplement en la taxant d’islamophobe ou d’antisémite est peut-être enfin révolu, ce qui permettra d’avoir des débats ouverts, sans crainte d’être ostracisé. Sans vouloir crier victoire trop vite, le temps est peut-être venu où l’« homo americanus » décrit par Tom Sunic se libérera de la censure qu’il a intériorisée pour exprimer le fond de sa pensée sans crainte.
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