26 mars 2021

Répression judiciaire

Par Rémi Tremblay

L’aveu d’impuissance des États face à la montée populiste.

Les Proud Boys désignés entité terroriste par Ottawa, Génération identitaire arbitrairement menacée de dissolution, Donald Trump visé par un processus de destitution, Matteo Salvini poursuivi pour séquestration de migrants… la liste des répressions judiciaires contre la droite populiste ou identitaire s’allonge de jour en jour et cette entrée en matière est bien loin d’être exhaustive ou de se limiter aux pays ciblés.

Il ne s’agit pourtant ni d’une coïncidence, ni d’un complot.

Ces gouvernements réagissent de la même façon à un problème social qu’ils souhaitent endiguer : la montée du populisme et du sentiment identitaire. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les censeurs de Facebook, et des GAFAM, font des heures supplémentaires depuis quelques mois pour s’assurer de ne laisser aucun commentaire s’écartant un tant soit peu de la ligne officielle.

Et puis il y a la « cancel culture » fort en vogue dans le monde culturel qui là aussi vise un formatage complet, une mise au pas de la production culturelle passée, présente et surtout future, car en épurant les œuvres passées, parfois presque oubliées, on vise à donner un modèle auquel ne pas déroger.

Mais malgré tout, le populisme continue d’avoir le vent dans les voiles et de se répandre.

On l’a vu avec le Covid, les gouvernements sont prêts à tout pour endiguer une épidémie, qu’elle soit virale ou politique.

Ils ont suspendu la démocratie et les droits pourtant « inaliénables » pour nous préserver de la grippe de Wuhan, alors selon cette même logique ils sont prêts à suspendre nos droits d’association et d’expression pour éviter que ce mortel virus que représente la conscience identitaire ne se propage.

Certes, ce n’est pas un phénomène nouveau comme vous le diront les militants du Bastion social ou des Jeunesses nationalistes, mais clairement la répression s’accroît et vise de plus en plus de personnes, qui en plus faisaient partie de la mouvance légaliste. Les Proud Boys ont toujours adopté un discours dans les limites de la rectitude politique – d’où leur étiquette d’Alt Light par les tenants américains de l’Alt Right –, Génération identitaire n’a jamais franchi la ligne de la légalité dans ses campagnes d’agit-prop et Trump et Salvini ont certes tenu des propos plus forts et entrepris des actions plus musclées que leurs prédécesseurs, mais sans pour autant outrepasser le droit ou la constitution.

Le fait que ceux qui suivaient sciemment la loi soient aujourd’hui criminalisés démontre que la fameuse distinction entre le judiciaire et le politique n’est qu’une énorme farce.

Toujours est-il que cet état de fait amène deux constats.

Le premier est que si l’on se fie à l’état d’urgence sanitaire et aux multiples mesures liberticides mises en place dans la dernière année, la répression judiciaire contre les dissidents politiques risque d’augmenter et on ne sait jusqu’où les États iront dans leur délire totalitaire.

Le côté positif reste toutefois qu’un procès ou une condamnation ne peut arrêter une idée qui est mûre.

Ils peuvent bannir des groupes, arrêter des porte-paroles, mais pas les idées qui, elles, continueront de se répandre.

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