13 janvier 2017

Ne pas confondre « Lanceurs d’alerte » et « cafards du fisc »

Par Philippe Randa

 

Intéressant, le face à face organisé par BFMTV ce dimanche 8 janvier entre Arnaud Montebourg, candidat à la primaire du Parti socialiste et Me Éric Dupond-Moretti, avocat pénaliste… Le second reconnu d’emblée être assez « inspiré » par le premier, entre autre parce que celui-ci avait été avocat comme lui avant d’avoir crû bon de faire don de sa personne à la France.

Forcément, ils échangèrent sur la Justice.

Et incontestablement, dans le vide abyssal des débats habituels des primaires – de la droite comme de la gauche – ils ne manquèrent ni l’un ni l’autre d’arguments d’autant plus pertinents qu’ils reposaient pour la plupart sur des cas concrets auxquels ils avaient pû être confrontés.

Ils en arrivèrent toutefois à parler des « lanceurs d’alerte »… Le candidat à la primaire socialiste espère qu’il y en ait toujours plus pour davantage d’équité dans ce monde de brutes, tandis que l’avocat pénaliste, plus réservé, ne veut pas mettre sur le même piédestal celui qui sauve des vies humaines en dénonçant de potentiels terroristes et celui qui cafarde ses voisins pour fraude fiscale…

Il rappela ainsi que, depuis l’automne dernier, un amendement au projet de loi de finances permet à l’administration fiscale de payer en échange d’informations sur une fraude.

Reconnaissons volontiers avec lui que la plupart des « lanceurs d’alerte » ne réclament pas plus de compensation financière que de décoration à la boutonnière pour dénoncer des malversations d’importance nationale, sinon internationale… et ne méritent aucunement d’être rabaissés au niveau de méprisables cafards généralement motivés par la jalousie ou une simple âpreté au gain…

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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