Des Colonies d’éducation pour mineurs ? Et pourquoi pas !
Interrogé sur l’ultraviolence des mineurs en France en 2025 et le laxisme de la justice sur Cnews fin février, le criminologue Alain Bauer répondait à la journaliste Laurence Ferrari : « On croit qu’il y a un accompagnement judiciaire, mais en fait le traitement des mineurs fait l’objet, en France, d’une sorte de trou noir entre des angéliques qui pensent qu’ils ne sont que des victimes de la société et qu’il faut (les) traiter comme des victimes… parce que le remord colonial qu’il ne faut pas sous-estimer… parce que la désagréation de tout ce qui étaient les repères sociaux, les accompagnateurs, les pairs – p.a.i.r.s – et les pères – p.e.r.e.s. – les deux vont assez bien ensemble sur ces questions-là… et puis, il y a face à cela, une sorte de répression, c’était les bagnes pour enfants… Les bagnes pour enfant étaient une horreur… »
Ce n’était évidemment pas l’intention d’Alain Bauer, mais à l’entendre, le sort des victimes semblait ainsi jeté aux oubliettes face à la perspective que certains puissent envisager un retour à de tels « enfers » pour y précipiter les auteurs de crimes. L’« horreur » changeait de victimes.
Factuellement, Alain Bauer a raison, les bagnes pour enfants n’étaient guère de « jolies colonies de vacances » et personne de censé ne pourraient contester qu’il s’y soit produit des abus, des sévices, des violences gratuites, sadiques, sexuelles… Mais ne s’y est-il produit « que » cela, « toujours » et « systématiquement » ? Évidemment, non… Surtout si l’on replace l’existence de ces Colonies pénitentiaires pour mineurs dans leur époque, soit des années 1840 à 1945 durant laquelle la vie quotidienne, mœurs, us et coutumes étaient pour tous, du haut en bas de l’échelle sociale, largement plus rudes que de nos jours !
Et qu’alors, la notion d’« enfant roi », apparue dans les années 1970, n’était sans doute même pas « concevable » durant cette période où l’on ne faisait guère, en effet, de différence entre un délinquant de 7 ou de 77 ans.
Autre temps, autre mœurs… Mais celles du temps jadis des Colonies pénitentiaires pour mineurs ont-elles indéniablement disparu dans les actuels centre de détentions pour mineurs ? Là aussi, quelle personne de censé pourrait réellement l’affirmer ?
Car si l’enfermement est nécessaire pour punir des personnes qui font la différence entre le bien et le mal et ont transgressé les lois ou pour mettre hors d’état de nuire des criminels pouvant récidiver, il est à l’évidence inutile pour des mineurs n’ayant pour la plupart aucune notion du bien et du mal, car n’ayant jamais reçu ni éducation, ni instruction et n’ayant jamais eu d’autres modèles auquel s’identifier que celui des « Grands Frères »… Ceux-ci étant non plus promis à trouver une fin inévitable sur l’échafaud comme naguère, mais plus certainement au cours d’un quelconque réglement de compte entre bandes rivales.
Et si la solution, puisqu’il faudra bien en trouver une, tôt ou tard – par sagesse ou par obligation pour contenir la fureur populaire après un fatal crime de plus qui sera « le » crime de trop – consistait en des colonies (bagnes ? Prisons ? Centres ? Écoles ?) non pas seulement carcérales (comme actuellement), de rééducation (comme dans les paradis rouges), mais plus justement, plus efficacement, plus… simplement… d’éducation ?
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