19 septembre 2021

On célèbre les héros qu’on mérite !

Par Philippe Randa

Le 12 septembre 2021, en page 2, le quotidien Ouest-France rend un hommage qui ne manquera pas de faire s’étrangler certains en titrant sur la « Mort du héros de la bataille d’Alger »…

Pour ceux qui aurait encore quelques connaissances de celle-ci, un nom pourrait venir spontanément à l’esprit, celui d’un officier militaire supérieur de la Légion Étrangère, Pierre Jeanpierre (en photo), par exemple, dont un autre quotidien, vespéral celui-ci, n’avait pas manqué, lui, de célébrer les exploits. C’était en 1958 : « Une des figures les plus connues et les plus respectées parmi les chefs des unités aéroportées. Il joua un rôle important dans ce qu’on a appelé la “bataille d’Alger”. Ce fut lui qui pénétra dans la cachette du terroriste Yacef Saadi, dans la Casbah, pour l’inciter à se rendre. Il fut blessé par une grenade. (…) Il fut ensuite envoyé dans l’Est algérien pour participer à la “bataille des frontières”, où ses parachutistes livrèrent de rudes combats au début de cette année et s’emparèrent d’un armement considérable. Ce succès lui avait valu la cravate de commandeur de la Légion d’honneur » (Le Monde, 31 mai 1958).

Ouest-France a préféré, lui, en 2021, célébrer la mort de… Yacef Saadi, décédé deux jours auparavant, le vendredi 10 septembre, à 93 ans ! (lire Yacef et ses petites mères porteuses de Jean-Pierre Brun).

Et sans rappeler, bien évidemment que, chef de la rébellion pendant la bataille d’Alger (1957) durant la guerre d’Algérie, il avait notamment – avec son compère « Ali la Pointe », également caché dans la Casbah, mais qui a eu moins de chance –dirigé  les « poseurs de bombes » (souvent des femmes) dans des lieux fréquentés par les civils Européens.

En son temps, l’humoriste Alphonse Allais (mort en 1905) s’étonnait : « Je ne comprends pas les Anglais ! Tandis qu’en France nous donnons à nos rues des noms de victoires : Wagram, Austerlitz… là-bas, on leur colle des noms de défaites : Trafalgar Square, Waterloo Place… »

Aujourd’hui, ce sont peut-être les Français qu’il ne comprendrait pas… ou plus ! Du moins, ses collègues journalistes du quotidien Ouest-France.

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