9 septembre 2018

D’Annunzio le magnifique de Maurizio Serra

Par Lionel Baland

Alors que l’Italie, laboratoire de la politique par excellence, connaît une nouvelle expérience de gouvernement avec la coalition réunissant le M5S et la Ligue, les éditions Grasset publient un ouvrage consacré à l’homme d’action Gabriele d’Annunzio (1863-1938), qui joua un rôle important au lendemain de la Ire Guerre mondiale à Fiume (de nos jours Rijeka), une ville située sur la côte adriatique et qui constitua, à cette époque, une pomme de discorde entre le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes (qui deviendra plus tard la Yougoslavie) et l’Italie.

D’Annunzio entra, en septembre 1919, avec des troupes au sein de cette entité et y développa un système politique particulier, avant d’être expulsé, en décembre 1920, de la ville par l’armée régulière italienne.

Mais avant tout, Gabriele D’Annunzio fut un homme de l’écrit, « l’écrivain-personnage le plus entouré, le plus imité, le plus jalousé de son temps ».

« D’Annunzio n’a pas été seulement poète, romancier, auteur dramatique, séducteur, aviateur, héros de guerre, condottiere, Comandante pendant les “Cinq cents jours” de Fiume, jusqu’à sa longue retraite volontaire dans son palais du Vittoriale sur le lac de Garde. Il fut, du début à la fin, un poète de l’action, que le mouvement soulève, que le repli paralyse et que l’inertie tue. Non pas un aventurier, mais un véritable prince de l’aventure, précurseur des Lawrence d’Arabie, Saint-Exupéry, Malraux et Romain Gary, qui se sont inspirés de lui ».

L’auteur, Maurizio Serra, indique que le bellicisme décomplexé de d’Annunzio au début de la Ire Guerre mondiale « l’éloigne de notre sensibilité et de nos valeurs actuelles », mais qu’il doit être mis en situation et s’interroge : « Témoin de la fièvre patriotique en France au sujet de l’Alsace-Lorraine, pourquoi n’aurait-il pas dû exprimer le même sentiment à l’égard des terres “irrédentes” sous domination autrichienne, qui étaient de souche, d’imprégnation et de culture italiques depuis les débuts de l’ère chrétienne ? ».

Il précise : « Son cas nous aide à comprendre cette dernière saison où l’Europe a tenu en main les clés de son destin et les a perdues peut-être pour toujours, en tout cas jusqu’à nos jours. »

« Ses revendications – la puissance navale, la “garde aux Alpes”, l’expansion dans l’Adriatique et la Méditerranée, le Mare Nostrum – sont ancrées dans la tradition du nationalisme italien. Il ne les a pas inventées, mais leur a apporté une méthode moderne de communication ».

Cet ouvrage, écrit en français par un citoyen italien, porte à la connaissance du public de l’Hexagone l’histoire de Gabriele d’Annunzio, tout en fournissant de nombreux éléments annexes qui concernent la géographie et l’histoire du pays de Dante.

Le livre de 700 pages est divisé en quatre parties. La première, consacrée aux premières années de l’écrivain, s’étend de 1863 à 1897. Elle s’intitule L’innocent. La deuxième, Le conquérant, couvre les années 1897 à juin 1914. La troisième, Le commandant, s’étend de juillet 1914 à la fin 1920, et la quatrième, L’agonisant, de 1921 à 1938.

D Annunzio le Magnifique

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