Trudeau continue de s’aligner avec l’OTAN
Au Canada, dans le domaine sociétal, le gouvernement libéral de Justin Trudeau est en rupture totale avec celle de son prédécesseur Stephen Harper. Les réformes sociétales notamment pour les transgenres et autres vont bon train, marquant une rupture avec la stratégie du statu quo d’Harper, mais au niveau géopolitique, Trudeau continue de s’aligner avec l’OTAN, voyant la Russie de Vladimir Poutine, qu’il avait d’ailleurs menacé avant d’être élu, comme l’ennemi numéro 1.
Au sommet de l’OTAN qui a eu lieu à Varsovie, Justin Trudeau confirma donc l’envoi d’une frégate, de 450 soldats, de six avions de chasse CF-18 qui seront déployés en Lettonie dans le cadre de l’opération REASSURANCE, une manœuvre applaudie par le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg.
Depuis que Trudeau est au pouvoir, et plus particulièrement lors de la visite d’Obama à Ottawa plus tôt ce mois-ci, le gouvernement américain met la pression sur son voisin du Nord pour que celui-ci augmente les dépenses militaires malgré les déficits majeurs dans le budget canadien.
Le Canada a depuis avril 2014 un contingent militaire présent en Europe centrale et en Europe de l’Est, dont une force aérienne faisant office de « police de l’air ». Pour les Forces canadiennes, cette police de l’air doit intervenir « lors de toute intrusion dans l’espace aérien des pays baltes. Cette mission est purement de nature défensive et ne constitue pas une réponse à une menace précise, mais plutôt une composante courante et fondamentale grâce à laquelle l’OTAN assure la sécurité de ses membres. »
En Pologne, une force terrestre est présente depuis 2014 et, en juin dernier, l’armée canadienne a pris part aux côtés des Américains, des Turcs et des Polonais à l’exercice ANAKONDA visant à mettre à l’épreuve leurs compétences en matière d’assauts aéromobiles, d’opérations de combat urbain et d’autres aspects de la guerre conventionnelle.
Les documents officiels émanant des Forces canadiennes ne parlent jamais de la Russie directement, question de ne pas attiser les tensions, par contre ils sont clairs ; le but est de stopper toute manœuvre russe jugée potentiellement hostile.
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