Brèves d’Europe
Union européenne. Les anciens ministres Pascal Canfin et Nathalie Loiseau présideront respectivement la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire, et la sous-commission Sécurité et Défense au Parlement européen.
Karima Delli, députée (Verts/ALE) au Parlement européen, a été réélue à la présidence de la commission Transports et Tourisme (TRAN), qu’elle assume depuis 2017. Younous Omarjee, membre du groupe de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL), issu du parti La France insoumise (FI), présidera la commission Développement régional (REGI).
Personnage pour le moins controversé, Martin Selmayr, bras droit de Jean-Claude Juncker patron de la Commission européenne, quitte son poste. Il ne sera pas remplacé avant l’entrée en fonction du nouveau président, Ursula von der Leyen, pressentie à ce poste a fait savoir ne pas vouloir le reconduire.
Ursula van der Leyen sera bien la prochaine présidente de la Commission européenne. Elle a été confirmée avec une marge très étroite : 383 voix contre 327 et 22 abstentions. Le vote était à bulletins secrets. Au moins cent députés des groupes majoritaires ont voté contre elle car si elle avait fait le plein elle aurait pu compter sur 443 voix.
Malgré les soubresauts de la diplomatie européenne, les États membres ne sont toujours pas parvenus à se mettre d’accord sur un mécanisme temporaire de débarquement des migrants secourus en Méditerranée, plus d’un an après la décision du ministre italien de l’intérieur, Matteo Salvini (Ligue), de fermer ses ports aux navires humanitaires. Nouveau rendez-vous pris à La Valette (Malte) début septembre.
Allemagne. Le pays permet à ceux qui ont été privés de leur nationalité sous le IIIe Reich, ainsi qu’à leur postérité, de la récupérer. Quelques centaines de descendants de juifs allemands se plaignent d’avoir essuyé un refus. La loi allemande stipule en effet que ce droit ne vaut que par la ligne paternelle.
Beaucoup de ces demandes émanent de descendants de réfugiés qui souhaitent conserver une citoyenneté européenne à la suite du Brexit. Il s’agit en général d’une réfugiée qui s’est mariée par la suite avec un Anglais.
Angela Merkel a nommé la présidente de son parti, la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer, ministre de la Défense en remplacement d’Ursula von der Leyen nouvelle présidente de la Commission européenne. Une nomination qui suscite l’étonnement pour celle qu’Angela Merkel ambitionne de la voir lui succéder à la Chancellerie. Sans parler de l’inexpérience gouvernementale de la dame à ce poste.
Angleterre. Le Parlement britannique a voté, jeudi 18 juillet, un amendement qui interdit toute sortie de l’Union européenne sans un vote favorable des députés. Avant même sa nomination comme premier ministre, c’est un avertissement à Boris Johnson, qui veut écarter les parlementaires des négociations.
La police métropolitaine de Londres annonçait qu’entre janvier et juin 2019, la capitale britannique avait été le théâtre de 125 190 vols à la personne, de 108 084 attaques violentes et de 67 homicides. Avec une nette augmentation des meurtres entre gangs rivaux.
Face à l’arraisonnement d’un de ses pétroliers dans le détroit d’Ormuz, Londres se retrouve dans une position délicate. D’un côté, elle tente de sauver l’accord avec l’Iran sur le nucléaire conclu en 2015 et dont les États-Unis de Trump se sont retirés avant de réimposer des sanctions. De l’autre, Londres entend montrer qu’il reste ferme face à Téhéran au moment même où les tensions montent entre Washington et la République islamique.
Peu après l’annonce de la victoire de Boris Johnson pour devenir le prochain Premier ministre britannique, l’Union européenne a félicité celui qui succédera à Theresa May dès le mercredi 24 juillet. L’arrivée de « BoJo » au 10 Downing Street sonne presque comme un retour à la case départ dans ce dossier ouvert il y a plus de trois ans déjà.
Les propos sont peu amènes à l’égard de Boris Johnson dans la presse britannique. Comme ceux de Michael Hesseltine, ancien vice-premier ministre : « Boris Johnson est un homme qui attend de voir dans quel sens la foule se met à courir et qui alors se place en tête du cortège et dit : suivez-moi ».
Premier revers électoral pour Boris Johnson dans la circonscription galloise de Brecon and Radnorshire où les électeurs ont choisi la candidate libérale-démocrate Jane Dodds. Elle a battu le conservateur Chris Davies. Johnson ne dispose plus que d’une seule et unique voix de majorité au Parlement.
Belgique. Le président du parlement Elamand Kris Van Dijck a présenté sa démission, acculé par la détérioration récente de son image. M. Filip Dewinter (56 ans), figure historique du Vlaams Belang, parti indépendantiste flamand, a été nommé à la présidence par intérim.
Espagne. Mardi 23 juillet, Pedro Sanchez tentait une nouvelle fois d’obtenir une majorité au Parlement pour rester à la tête du gouvernement. Il a subi un cruel revers. Il n’a obtenu que 124 voix contre les 176 nécessaires. L’ampleur de la défaite a surpris.
Hollande. Le port du voile intégral, tel que la burqa ou le niqab, est interdit désormais dans ce pays dans les écoles, les hôpitaux, les bâtiments publics et les transports en commun conformément à une nouvelle loi.
Italie. Le vice-premier ministre italien, Matteo Salvini (Ligue) a réclamé jeudi 8 août la tenue d’élections anticipées, faisant éclater la fragile coalition gouvernementale d’avec le Mouvement 5 étoiles.
Pologne. Depuis plusieurs mois, la communauté LGBT polonaise se retrouve au cœur d’une campagne de haine sans précédent, lancée par le PiS et une myriade de médias pro-gouvernementaux. L’élément déclencheur fut la signature, en février, par le maire de centre droit de Varsovie, d’une « charte LGBT », mettant en place des mesures antidiscrimination.
Une trentaine de communes ont adopté des arrêtés municipaux « anti-LGBT ». Certaines de ces initiatives ont été récompensées par des médailles du préfet de la région de Lublin.
Jaroslaw Kaczynski, le président du parti ultraconservateur Droit et justice (PiS), au pouvoir en Pologne, a dû sacrifier son fidèle allié de trente ans, Marek Kuchcinski, qu’il avait fait élire en 2015 président de la Chambre basse du Parlement. Motif : utilisation des avions gouvernementaux à des fins personnelles.
Russie. Samedi 27 juillet, plus de 1 000 personnes ont officiellement été arrêtées par la police lors de la manifestation de l’opposition moscovite contre la disqualification de ses candidats aux prochaines élections municipales du 8 septembre. Toutefois, la popularité de Vladimir Poutine reste grande.
La faiblesse du régime tient aussi au fait qu’il ne tient que par Vladimir Poutine, la popularité des autres dirigeants étant très faible. Le ministre le plus populaire, Sergueï Choïgu, à la Défense, bénéficie d’un taux d’approbation de seulement 15 %.
Du jamais vu : samedi 10 août près de 50 000 personnes ont défilé dans la capitale pour protester contre le rejet d’une soixantaine de candidats indépendants aux élections du 8 septembre. Le ras-le-bol est loin d’être majoritaire. La nouveauté, c’est que les campagnes, qui lui sont habituellement acquises, sont plus indécises. »
Suède. La ville d’Esklistuna (106 000 habitants) a mis en place un permis de mendier de 23 euros. « Les gens qui mendient à Eskilstuna n’ont pas droit à nos aides sociales », explique le maire social-démocrate de la ville, Jimmy Jansson, pour justifier sa démarche.
« Ils sont bloqués dans notre système. Ils restent ici et demandent de l’argent. Si voulez vaincre cette pauvreté, vous devez faire des choses qui mettent ces gens dans la bonne direction. C’est pourquoi nous faisons cela ».
Ukraine. Aux élections législatives anticipées, dimanche 21 juillet, le parti du tout nouveau président, Volodymyr Zelensky est arrivé largement en tête avec 43,9 % des voix, un score record dans ce pays malmené.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a appelé Vladimir Poutine et Emmanuel Macron pour leur demander une réunion d’urgence avec Angela Merkel après la mort de quatre soldats ukrainiens, lors d’une attaque de séparatistes prorusses dans l’est du pays.
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