par Franck Deletraz.
Nous le savons depuis longtemps : si Macron, foncièrement acquis au « sans-frontiérisme » et au délirant principe de libre circulation des personnes comme des biens, n’a jamais envisagé un seul instant de rendre à notre pays le contrôle de ses frontières, en revanche il s’y entend pour multiplier les opérations de communication promettant aux Français le retour de la fermeté en matière d’immigration. C’est ainsi que, en visite jeudi sur la zone frontalière du Perthus, dans les Pyrénées-Orientales, le président, se disant « favorable » à une refondation « en profondeur » des règles régissant l’espace Schengen, s’est engagé à faire des « propositions en ce sens » lors du Conseil européen de décembre prochain. Problème : le 12 novembre 2018 déjà, lors d’un déplacement au même endroit, son ministre de l’Intérieur du moment, Christophe Castaner, faisait les mêmes promesses, et notamment celle d’un « renforcement des frontières européennes »…
Accompagné cette fois-ci de Gérald Darmanin et du secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes Clément Beaune, le président, qui a par ailleurs annoncé une augmentation des effectifs des forces contrôlant nos frontières de 2 400 à 4 800 personnels, a ainsi déclaré vouloir rendre l’espace Schengen « plus cohérent », afin que celui-ci « protège mieux ses frontières communes », et qu’il « articule mieux » les impératifs de responsabilité de protection de frontières et de « solidarité ». En effet, a expliqué Macron, « la France est un des principaux pays d’arrivée d’immigration secondaire », lorsque les clandestins déboutés d’un pays tentent leur chance dans un autre en Europe, et « je souhaite profondément aussi qu’on change les règles du jeu ». Un changement des règles que le président français entend suggérer à ses « partenaires » européens en leur exposant ses « premières propositions » lors du Conseil de décembre. Avec la « volonté d’aboutir sous la présidence française » au premier semestre 2022.
Bref, soit Macron souffre d’une naïveté consternante, soit – et c’est plus probablement le cas – il prend une fois de plus nos compatriotes pour des imbéciles. Car, comme le rappelait judicieusement jeudi l’eurodéputé RN Jordan Bardella, « la semaine dernière encore, la Commission européenne sollicitait une réunion extraordinaire du conseil d’administration de l’agence Frontex, qu’elle accuse… d’avoir voulu trop fermement défendre les frontières européennes en mer Egée ! »
Et le vice-président du RN d’observer alors fort justement : « Si l’espace Schengen est une passoire, ce n’est pas pour des raisons techniques qu’il s’agirait simplement de corriger, mais pour des raisons idéologiques et structurelles des institutions européennes. La “refondation” cent fois promise de l’espace Schengen est un mirage qui ne pourra pas se concrétiser avec les dirigeants européens actuels. Ce sont nos frontières nationales qu’il faut refonder et renforcer sans tarder, pour protéger les Français de l’immigration clandestine, des trafics et de la lourde menace du terrorisme islamiste. »
Article publié dans les colonnes du quotidien Présent.
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