Kulturkampf & Guerre d’attrition !
Entretien avec le géopoliticien Jacques Borde paru sur VoxNr.
Du Kulturkampf à la Guerre d’attrition, la France est devenue, à son corps défendant, une pièce ajoutée du grand jeu au Levant. Dans l’ignorance quasi-totale des règles dudit jeu, qui combat qui et dans quel but ? (Ire partie).
Vous en parlez souvent. Quel sens donnez-vous exactement au terme d’ennemi intérieur ?
Oui, c’est exact. En fait, ce concept recouvre deux catégories qui, dans leurs effets de nuisance envers la nation, se rejoignent…
Deux seulement ? Qui exactement ?
Oh, c’est assez simple, en fait :
Primo, tous ceux qui relèvent du terrorisme intérieur takfirî. Ce qui nous nous donne tous les terroristes passés à l’acte. Tous nos fichés de tous poils. Plus ceux qui ont affiché, peu ou prou, leur hostilité déclarée envers notre pays. Évidemment, à ce stade, comment ne pas penser aux critères mis en avant dernièrement par Sarkozy lorsqu’il nous dit que « ... Tout étranger suspecté d’être en lien avec une activité terroriste devrait être expulsé sans délai. Tout Français suspecté d’être lié au terrorisme, parce qu’il consulte régulièrement un site djihâdiste, que son comportement témoigne d’une radicalisation ou parce qu’il est en contact étroit avec des personnes radicalisées, doit faire l’objet d’un placement préventif dans un centre de rétention fermé » ?
À cela près qu’on se demande pourquoi quelqu’un qui n’a rien fait de positif sur ce dossier[1] pendant un quinquennat entier changerait du tout au tout et serait, d’un coup de baguette électorale, celui qu’il n’a pas été. Peut-on passer des pas de Daladier à ceux de Clemenceau aussi simplement ? Sans parler de ce qu’il a fait et que nous commençons à apprendre en lisant les bonnes pages de Buisson…
Secundo, tous ceux qui sont de l’autre côté de la barrière en quelque sorte.
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