Face à face Pologne/Biélorussie : un seul coupable, l’union européenne
La crise migratoire à la frontière polono-biélorusse aujourd’hui, demain peut-être à celles de la Lituanie et de la Lettonie, est artificiellement provoquée par les autorités de Minsk, toutes les preuves sont-là : visas généreusement accordés par les consulats de Biélorussie en Afghanistan, Syrie et Irak, facilités aériennes et logistiques pour amener tous ces candidats au droit d’asile européen, à côté du territoire polonais. Et devant les images qualifiées par la grosse presse occidentale « d’insupportables », on cherche à influencer les opinions publiques et à faire « pleurer Margot dans sa chaumière ».
Or, il semble pour l’instant que l’héroïque Pologne, – comme hier face aux Nazis et aux Bolchéviques –, se « dépatouille » seule, Bruxelles la soutenant du bout des lèvres en rappelant, cyniquement, qu’elle ne respecterait pas le droit du « non-refoulement ». De qui se moque-t-on ? En urgence, l’État polonais a mobilisé 10 000 de ses soldats pour renforcer ses gardes-frontières chargés de surveiller pas moins de 400 km, et a déroulé dans l’urgence une barrière faite de fil de fer barbelé avant d’édifier un mur. Cela prend du temps et, surtout, coûte de l’argent.
L’inqualifiable hypocrisie de la Commission européenne
Or, l’Union européenne parle plutôt de rétorsion à l’encontre de Varsovie, en prétextant que ce gouvernement ne remplirait pas les conditions du droit, notamment à l’égard des minorités LGBT. De qui se moque-t-on ? La Pologne garde les frontières extérieures de l’espace Schengen (1), elle fait avec son droit régalien ce que les jeunes de Génération identitaire ont voulu faire, d’une façon symbolique, dans deux cols alpins et pyrénéens. Macron, avec un culot monstre, avait annoncé que la France allait renforcer la surveillance, justement, de ces points de passage montagnards. J’ai pu vérifier de mes yeux, au col du Somport par exemple, qu’il n’en était RIEN ! Que nenni, pas un képi, pas une casquette de douanier, de gendarme, de CRS ou de guardia-civil, des deux côtés de la frontière !
Dans les Alpes, Il s’est même trouvé la Sous-préfète de Briançon pour dénoncer, justement, un certain laxisme dans les contrôles (probable qu’elle va être mutée en Terre Adélie !). Comble de l’hypocrisie, Bruxelles, pour se défausser, accuse Vladimir Poutine d’être à la manœuvre derrière son protégé Loukachenko, le président biélorusse, qui n’a rien à lui refuser. Oui, la Biélorussie se venge des sanctions édictées par l’UE – comme quoi, entre parenthèses, si on voulait les appliquer aux pays qui nous refusent les laissez-passer consulaires pour rapatrier les OQTF, ça marcherait ! –, pour punir Minsk de violations supposées des droits de l’homme dans ce pays, et condamner la fraude électorale qui a accompagné l’élection de Loukachenko. Mais en quoi la politique intérieure d’un État – certes, aussi déplorable soit-elle –, nous concernerait-elle ? C’est de l’ingérence pure et simple. En revanche, condamner et punir la Biélorussie pour le rapt – en plein ciel ! – d’un avion de ligne, se conçoit tout à fait, mais dans un cadre diplomatique.
Aller au-delà d’avertissements et punir par des sanctions commerciales tout un pays, relève de la mauvaise foi. Maintenant, face aux morsures frigorifiques de l’hiver qui arrive, on nous parle d’un « corridor humanitaire ». Il faut dire « non » – No Way ! –, lancer un message fort à tous les candidats à l’exil : « Vous n’avez pas d’avenir chez nous ! ». Et, dans un second temps, oui, rassembler à la frontière polonaise les moyens matériels de faire face à une crise sanitaire, mais en territoire Biélorusse et non polonais. En cas de refus, hélas, disons à tous ces « réfugiés », et bien… « à la grâce de Dieu ». Vive la Pologne !
Note
(1) L’agence européenne FRONTEX est, en principe, chargée d’assurer la surveillance et la sécurité des frontières extérieures de l’espace Schengen. Pour moi, c’est plutôt « l’agence Spontex », qui absorbe plus qu’elle ne refoule !
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