5 juin 2017

Le « dossier chimique » de la Syrie

Par Euro Libertes

Le 23 mai, le CSNU a tenu sa discussion successive sur l’état des choses autour du soi-disant « dossier chimique » de la chimie. La «troïka» occidentale des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU a cherché à donner un tournant anti-Assad et anti-russe à cet événement. Il a été confirmé que ces «exposants» de Damas n’étaient pas intéressés à établir la vérité dans une question cruciale de qui était réellement derrière l’utilisation alléguée de sarin le 4 avril 2017 dans la province syrienne d’Idlib. Des représentants des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France ont résisté désespérément à toute tentative de déterminer dans quelle mesure leur verdict prononcé « par contumace » au sujet de la responsabilité prétendument indéniable du gouvernement Bashar Al-Assad pour cette attaque chimique à Khan Sheikhoun était justifié.

Une scène inesthétique a été développée. Il semble que près de deux mois après l’incident chimique, personne n’a eu hâte de visiter Khan Sheikhoun afin d’examiner toutes les circonstances d’un tel cas d’impact élevé. De plus, les Occidentaux ont exclu même la possibilité de visiter la base aérienne de Shayirat où, selon leurs propres allégations, le sarin utilisé dans Khan Sheikhoun était stocké.

Malheureusement, aucune opération n’a été entreprise à cet égard par la Mission d’établissement des faits (FFM) de l’OIAC qui procède à un report de sa visite à Khan Sheikhoun accusant des conditions de sécurité défavorables. En ce qui concerne le leadership de l’OPAQ – mécanisme commun d’enquête des Nations Unies (JIM), il est encore de développer un plan d’actions d’enquête indiquant les sites à visiter, les personnes à interroger et les documents à réclamer.

La position de la Russie sur cette situation actuelle est bien connue et claire: l’enquête sur cet incident devrait être effectuée aussi scrupuleusement que possible, en stricte conformité avec les mandats JIM et FFM approuvés par le CSNU et l’OIAC et incluent toutes les actions, méthodes et Les procédures prévues dans les résolutions pertinentes du CSNU et la Convention sur les armes chimiques (CWC). La base aérienne de Khan Sheikhoun et Shayirat doit être visitée, la première étant le site de cet acte barbare et la deuxième comme établissement prétendument en rapport direct avec elle. La pratique vicieuse établie dans le JIM et FFM de mener des enquêtes en mode distant en fonction de la preuve fournie par des témoins douteux ou parfois même de «fausses victimes» est absolument inacceptable. Les ressources des ONG qui se sont compromises depuis longtemps et qui ont établi des liens avec des militants et des entités terroristes sont largement utilisées. Ce n’est pas seulement une imitation du travail – nous avons affaire à une falsification délibérée et intentionnelle en fonction d’objectifs politiques clairement établis.

Nous demandons une fois de plus à nos partenaires occidentaux de faire preuve de quasi-preuve pour répondre à un certain nombre de questions spécifiques. En particulier, si la procédure fondamentale de CWC de la chaîne de garde a été observée lors de la collecte d’échantillons biomédicaux et autres, ou non? N’est-il pas temps d’arrêter de construire des conclusions accusatrices de grande portée sur des vidéos vidéo organisées grossièrement et des autres informations peu fiables, avec lesquelles l’opposition syrienne irréconciliable et ses clients étrangers fournissent en abondance JIM et FFM?

En revenant à la question de la visite de la base aérienne de Shayirat, nous rappelons que, au début d’avril 2017, Damas a déjà fourni des garanties officielles d’accès sécurisé aux spécialistes de la FFM. De plus, le gouvernement syrien a exigé qu’une telle visite soit organisée sans délai, confirmant ainsi sa volonté de respecter ses engagements découlant de la p. 12 du mandat de FFM (termes de référence) et dispositions de la p. 15 de la partie XI de l’annexe de vérification de la CWC. Il est explicitement indiqué que « l’équipe d’inspection (de l’OIAC) aura le droit d’accéder à toutes les zones qui pourraient être affectées par l’utilisation présumée d’armes chimiques ». Par conséquent, toutes les conditions préalables à l’organisation d’une telle visite en termes de sécurité et de respect des obligations découlant de la Convention ont déjà été créées. Donc, cela contraste fortement avec l’inactivité du JIM et une position indifférente du leadership de l’OIAC, qui croit que la visite de la base aérienne dépasse la compétence de la FFM.

Nous insistons avec le fait que, avec la FFM, le JIM devrait s’impliquer dans l’enquête sur la situation à la base aérienne de Shayirat. Nous rappelons que le paragraphe 6 du dispositif de la résolution 2319 du CSNU stipule que le mécanisme commun d’enquête offre ses services à l’OIAC. La résolution 2235 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui a en fait établi le mécanisme, contient les pp. 3 et 4 stipulant l’obligation d’identifier les responsables de l’acquisition et du stockage d’armes chimiques. En outre, p. 7 de cette résolution indique clairement la nécessité d’un accès complet à tous.

Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie

www.ambassade-de-russie.fr

retransmis  par www.solidarite-enfantsdebeslan.fr

Vous avez aimé cet article ?

EuroLibertés n’est pas qu’un simple blog qui pourra se contenter ad vitam aeternam de bonnes volontés aussi dévouées soient elles… Sa promotion, son développement, sa gestion, les contacts avec les auteurs nécessitent une équipe de collaborateurs compétents et disponibles et donc des ressources financières, même si EuroLibertés n’a pas de vocation commerciale… C’est pourquoi, je lance un appel à nos lecteurs : NOUS AVONS BESOIN DE VOUS DÈS MAINTENANT car je doute que George Soros, David Rockefeller, la Carnegie Corporation, la Fondation Ford et autres Goldman-Sachs ne soient prêts à nous aider ; il faut dire qu’ils sont très sollicités par les medias institutionnels… et, comment dire, j’ai comme l’impression qu’EuroLibertés et eux, c’est assez incompatible !… En revanche, avec vous, chers lecteurs, je prends le pari contraire ! Trois solutions pour nous soutenir : cliquez ici.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Partager :