Le chef du Pentagone réaffirme le soutien américain à l’Ukraine
Dans un premier temps, M. Mattis a eu des mots fermes à l’égard de la Russie, qu’il a accusée de vouloir « redessiner les frontières internationales par la force. » Et il a prévenu que les sanctions prises à son égard seront maintenues tant jusqu’à ce qu’elle applique les accords de Minsk, approuvés en février 2015.
S’agissant des armes « létales », comme les missiles antichars, que réclame Kiev, le chef du Pentagone a seulement indiqué que leur livraison éventuelle était toujours « à l’étude ». « Les armes défensives ne constituent pas de provocation à moins d’être un agresseur. Et l’Ukraine n’est évidemment pas un agresseur. C’est sur son propre territoire que les combats ont lieu », a-t-il dit.
L’on sait que le Pentagone et le département d’État sont favorables à la livraison de telles armes aux forces ukrainiennes. « Avec plus de mille violations du cessez-le-feu par jour et des morts quotidiennes, il est impossible de parler de conflit gelé ou de stabilisation. Il s’agit d’une vraie guerre, brutale », avait estimé, il y a quelques semaines, Kurt Volker, le représentant spécial américain pour l’Ukraine.
Et, accusant la Russie de vouloir « maintenir la pression sur Kiev et d’accentuer la coupure entre le Donbass et le reste de l’Ukraine », le diplomate avait défendu l’idée de founir des missiles antichars aux forces ukrainiennes afin de « modifier le rapport de force sur le terrain ».
En attendant, la décision de livrer ou non de telles armes à l’Ukraine est entre les mains du président Trump. Pour le moment, il a donné son feu à un renforcement des sanctions visant la Russie pour « son soutien » aux séparatistes du Donbass. Et aux dires de Petro Porochenko, son homologue ukrainien, qu’il a rencontré à la Maison Blanche en juin dernier, il aurait « donné des instructions claires » pour élargir la coopération militaire entre les deux pays.
Cela étant, à l’issue de sa rencontre avec James Mattis, le président Porochenko a dit avoir eu « dialogue très actif » au sujet des « livraisons d’armes létales » et « d’équipements électroniques militaires. » Et d’ajouter : « Mais de telles discussions nécessitent de garder le silence jusqu’à ce qu’une décision finale ne soit prise. »
Article paru sur le site Katehon.
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