Brèves d’Europe, mi-mai 2016
Union européenne. Les États membres de l’Union européenne doivent voter les 18 et 19 mai le renouvellement de l’autorisation du glyphosate, molécule active du Roundup, le désherbant le plus vendu au monde. Cette substance est suspectée d’être cancérogène par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).
En 1997, 40 % des textes de la Commission européenne étaient rédigés en français, pour 5 % en 2014.
Autriche. Le chancelier social-démocrate, Werner Faymann, a présenté sa démission. Il a aussi annoncé son départ de la direction du parti SPÖ, estimant ne pas jouir « en ces temps difficiles, d’un soutien suffisant au sein de sa formation. »
Royaume-Uni. Quelque 25 000 billets ont été vendus pour les festivités prévues au château de Windsor, jusqu’au 15 mai, à l’occasion des 90 ans de Sa Majesté.
Va s’ouvrir à Londres le sommet anti-corruption. Cameron a dit à la Reine que deux des pays invités, le Nigeria et l’Afghanistan, étaient « probablement les deux pays les plus corrompus au monde ». Il ne savait pas qu’il y avait un micro et que ses paroles ont été enregistrées et diffusées. On imagine sa tête quand il va accueillir les leaders afghan et nigérian.
Les ambassades et consulats britanniques à l’étranger lancent une campagne d’information pour inviter leurs expatriés à participer au référendum pour ou contre le Brexit. En France, la communauté britannique est estimée à 400 000 personnes.
Hongrie. La Cour suprême de Budapest a donné son feu vert à la tenue d’un référendum sur l’admission des réfugiés en Hongrie. C’est en août et décembre que devrait se tenir ce scrutin qui interroge les électeurs sur leur approbation ou leur refus d’une « relocalisation des immigrés décidée par Bruxelles sans l’accord du Parlement hongrois. »