Brèves d’Europe – décembre (02)
Union européenne. La première visite depuis vingt-deux ans d’un Premier ministre israélien à Bruxelles n’a pas été chaleureuse, lundi 11 décembre. M. Nétanyahou a dénoncé, avant son arrivée dans la capitale belge, « l’hypocrisie » et le « deux poids, deux mesures » des Européens qui, déplore-t-il, critiquent la reconnaissance, par Donald Trump, de Jérusalem comme capitale israélienne.
Usant d’un ton très diplomatique, mais ferme, Frederica Mogherini, Federica Mogherini, haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l’UE, a répliqué en indiquant à son interlocuteur que la position européenne était la seule solution réaliste : la coexistence des deux États, avec Jérusalem comme capitale.
Espagne. Les choses ne s’arrangent pas entre Madrid et les Catalans. 44 pièces ont été exfiltrées d’un trésor d’art acquis, dans des circonstances qui posent problème, par le gouvernement catalan. L’Aragon, qui considère cet ensemble comme partie de son patrimoine historique, en demande la restitution. La justice lui a donné raison. Mais depuis son exil bruxellois, le président catalan destitué, Carles Puigdemont, crie à la « spoliation ».
Norvège. Le prix Nobel de la paix a été remis à Oslo à la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN) sur fond de « menace imminente » en Corée du Nord.
Coalition regroupant des centaines d’ONG à travers le monde, ICAN a œuvré en faveur d’un traité d’interdiction de l’arme atomique, adopté en juillet par 122 pays. Historique, ce texte est affaibli par l’absence des neuf puissances nucléaires parmi les signataires.
Belgique. Une manifestation en soutien à l’indépendance de la Catalogne a rassemblé 45 000 personnes hier à Bruxelles, selon la police belge. Défilant aux cris de : « Europe, réveille-toi ! », les indépendantistes ont reproché aux institutions européennes leur passivité face au sort de leur région.
Allemagne. Martin Schulz a été réélu à la tête du Parti social-démocrate allemand avec 81,9 % des voix, un score quelque peu décevant alors qu’il était le seul candidat en lice. Les délégués sociaux-démocrates ont donné leur feu vert à l’ouverture de discussions gouvernementales avec Angela Merkel pour tenter de sortir l’Allemagne de l’impasse politique.
À Berlin, trois drapeaux israéliens ont été brûlés au pied de la porte de Brandebourg, devant l’ambassade des États-Unis, lors d’une manifestation réunissant environ 1 200 personnes. Dix personnes ont été arrêtées. Motif : la reconnaissance de Jérusalem comme capitale par Trump. Rebelote dimanche 10 décembre où 2 500 personnes ont défilé dans le quartier de Neukölln, agitant des drapeaux turcs et palestiniens.
Royaume-Uni. 5 321 citoyens européens ont ainsi été expulsés du Royaume-Uni en un an, soit 15 par jour. Une hausse de 13 % par rapport à l’année précédente, et de… 340 % depuis 2010. C’est un effet de la stratégie délibérée pour instaurer un « environnement hostile » à l’immigration, adoptée par Theresa May alors ministre de l’Intérieur de 2010 à 2016.
Dans la procédure en vigueur pour obtenir le statut de résident permanent, 27 % des dossiers d’Européens sont refusés et 10 % font l’objet d’erreurs administratives. De nombreux candidats rejetés ont reçu des lettres les menaçant d’expulsion. Lassés par cette hostilité nombre d’Européens quittent d’eux-mêmes le pays.
Russie. C’est un projet hors norme, au bout du monde : la Russie inaugure son gigantesque site gazier Yamal, en Sibérie arctique, érigé dans des conditions climatiques et géologiques extrêmes, avec la participation du groupe français Total (20 %) et de la Chine 20 %).
Ce projet à 27 milliards de dollars, un des plus vastes et ambitieux du monde dans le secteur, vise à construire en trois étapes une usine de liquéfaction de gaz permettant de produire à terme 16,5 millions de tonnes par an à partir de 2019.
Vladimir Poutine a ordonné, lors d’une visite surprise en Syrie, le retrait d’une « partie significative » des forces russes dans ce pays. Le président russe, accueilli sur la base russe d’Hmeimim par le président syrien Bachar Al Assad, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, n’a pas révélé combien des 5 000 soldats russes demeureraient sur place.
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