Brèves d’Europe début décembre 2016
Union européenne. 482 personnes ont été tuées dans des actes terroristes sur les 7 premiers mois de 2016 dans les pays membres de l’OCDE, pour 77 victimes en 2014.
Suisse. Les électeurs suisses se sont prononcés contre une sortie accélérée du nucléaire, qui prévoyait la fermeture de trois de ses cinq réacteurs dès l’an prochain. Elle a été rejetée par 54,23 % des voix contre 45,77 % et par 20 cantons sur 26. La participation n’a été que de 44,8 %, car l’enjeu ne portait pas sur l’avenir du nucléaire.
Italie. Après la défaite de Matteo Renzi le 4 décembre, huit banques italiennes en difficulté pourraient faire faillite. Et on parle de grosses banques comme la Monte dei Paschi di Siena, la troisième du pays par la taille de son bilan. Rappelons que la valeur des banques italiennes a été divisée par deux cette année du fait des 360 milliards d’euros de crédits à problème.
Nuit de tension et de violences dans le quartier du Moi de Turin où se trouve l’ex-village olympique occupé par les clandestins. 300 clandestins d’origine africaine sont descendus dans la rue, ont renversé les poubelles, ont déraciné des panneaux de signalisation et lancé des cailloux et des bouteilles au cri de « Italiens de merde ! », « Italiens racistes », « Venez nous tirer dessus »…
Cette zone de la ville de Turin est depuis longtemps le règne des clandestins. Cet ex-village olympique est devenu aussi une centrale du trafic de drogue. Une jungle sauvage… Les Italiens qui y résident encore supportent de plus en plus mal cette situation dangereuse, l’occupation illégale des maisons, les paraboles sur les toits.
Grande-Bretagne. Le UK Independence Party (Ukip), dont l’eurodéputé europhobe, Nigel Farage, a été longtemps leader, puis chef par intérim, vient de se choisir un nouveau chef de file en la personne de Paul Nutall, parlementaire européen.
Son programme : remplacer le Parti travailliste – rien que ça – et faire d’Ukip l’organe patriotique des travailleurs. Si les travaillistes n’ont pas à trop s’inquiéter, Ukip n’en constitue pas moins une menace avec ses 12,5 % de suffrages au niveau national.
Quantité de cocaïne retrouvée à Londres dans les eaux usées : 909 milligrammes pour 1 000 personnes par jour, soit 7 fois plus qu’à Paris.
Theresa May, consciente de la tension causée par l’incertitude qui règne sur le futur statut des expatriés – 3,3 millions de ressortissants des 27 États de l’UE vivant au Royaume-Uni et 1,2 million de Britanniques installés sur le continent – souhaite négocier cette question individuellement avec chaque pays concerné.
Pour Mme May, il s’agit probablement d’obtenir le maximum de contrepartie de chacun et d’éviter que la question, posée en bloc par les vingt sept, ne donne à ces derniers un atout de poids dans la négociation globale du Brexit.
Grèce. Sur l’île de Lesbos, le camp de Moria qui accueille de nombreux immigrés illégaux a été ravagé par les flammes durant la nuit de jeudi à vendredi 18 novembre. Ce sont des immigrés qui ont allumé l’incendie après un début d’émeute.
Suède. Dans un pays où 2 % seulement des transactions se font en cash, la banque centrale réfléchit à remplacer la monnaie par une e-couronne. Entre défenseurs des pièces accessibles à tous et partisans du paiement électronique, les Suédois sont divisés sur le sujet.
Pays-Bas. Les députés néerlandais ont adopté un projet de loi interdisant le port du voile intégral dans certains lieux publics comme les écoles, les hôpitaux et les transports en commun. « La loi est votée », a affirmé la présidente de la chambre basse du Parlement, Khadija Arib. La proposition a été adoptée par 132 voix sur 150.
Belgique. Le « cordon sanitaire » établi, depuis 1992, entre les partis démocratiques belges et l’extrême droite pourrait céder. C’est du moins ce que préconise Théo Francken, secrétaire d’État aux migrations, un « dur » de l’Alliance néoflamande (N-VA), le parti nationaliste devenu dominant en Flandre.
Et notamment une alliance entre son parti et le Vlaams Belang (VB, Intérêt flamand), une formation née en 1978 sous le nom de Vlaams Blok. Son programme, anti-islam et anti-immigrés, a essaimé et le Vlaams Belang s’est progressivement imposé comme un interlocuteur presque habituel pour les médias du nord de la Belgique.
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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.