19 mars 2019

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. La Commission de Bruxelles a décidé de se battre « point par point » contre la campagne europhobe lancée par la Hongrie à trois mois des élections européennes et a publié sur les réseaux sociaux un argumentaire en sept réponses réfutant les sept allégations du gouvernement (Fidesz-Union civique hongroise) de Viktor Orban.

Viktor Orbán.

Viktor Orbán.

Cette offensive lancée par le Premier ministre hongrois, qui fustige sans détour un membre de sa famille politique européenne, en l’occurrence le président de la Commission Jean-Claude Juncker, a ouvert un débat au sein du PPE entre partisans de son exclusion et ceux qui préfèrent qu’il reste à l’intérieur du parti pour l’encadrer, éviter qu’il ne rallie d’autres dirigeants antieuropéens et que le PPE ne perde les 12 sièges qu’il apporte au groupe à Strasbourg.

Les représentants des 28 États membres de l’UE ont rejeté le 6 mars la liste noire contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Proposée par la Commission européenne, elle incluait selon des sources européennes, l’Arabie saoudite, le Panama, les Samoa américaines, Guam, Porto Rico et les îles Vierges américaines.

Angleterre. Le ministre de l’Agriculture George Eustice a démissionné après la décision de la Première ministre Theresa May de donner aux députés la possibilité de reporter la date du Brexit. Motif : que l’UE dicte les termes de toute prolongation qui serait demandée, et l’humiliation finale du pays. Un peu court !

Allemagne. La coalition au pouvoir en Allemagne a décidé d’instaurer la déchéance de nationalité pour les binationaux qui rejoindraient un groupe terroriste de type État islamique, a fait savoir le gouvernement. Les partis au pouvoir sont parvenus à un accord sur ce point.

Le tribunal fédéral des finances a décidé de retirer à l’association ATTAC son statut d’organisation d’utilité publique. Les conservateurs de la CDU réclament désormais que l’association de défense de l’environnement Deutsche Umwelthilfe (DUH) perde à son tour ce label précieux, qui permet à ses donateurs de défiscaliser une partie de leurs dons.

Le taux de chômage en Allemagne est resté en février à 5 % : c’est son plus bas niveau depuis la réunification du pays en 1990 malgré les signes d’un essoufflement de la croissance, selon les chiffres publiés vendredi 1er mars par l’Agence pour l’emploi.

Autriche. Le pays montre l’exemple en annonçant à ses partenaires qu’elle ne rapatriera pas ses djihadistes mais qu’elle envisage de retirer la protection consulaire à tous les ressortissants européens ayant combattu aux côtés de l’État islamique et autres organisations islamo-terroristes.

Espagne. Des agriculteurs espagnols en Gilets orange ont manifesté près du siège de la Commission européenne à Madrid contre les importations d’oranges voulues par l’UE. Ils auraient perdu près de 150 millions d’euros l’année dernière.

Grosse crise à Cuidadanos qui ne cesse de chuter dans les sondages. Afin de consolider le noyau dur de droite de son électorat, le comité exécutif du parti s’est engagé formellement à ne sceller aucun accord postélectoral avec l’actuel chef de l’exécutif, le socialiste Pedro Sanchez. Cette décision ancre le parti à droite alors qu’il se voulait résolument centriste.

Estonie. Dans ce pays balte d’1,3 million d’habitants, pourtant proeuropéen, Ekre (Parti conservateur d’Estonie) a triplé son score par rapport au scrutin de 2015 et obtenu 19 sièges sur les 101 que compte le Parlement estonien, soit 12 de plus qu’auparavant.

Crédité de 20 % des votes avant le scrutin, Ekre s’est appuyé sur un électorat essentiellement rural, en cultivant les thématiques populistes traditionnelles : baisse des impôts, rhétorique antimigrants… Fondé en 2013, Ekre est dirigé par un ex-ambassadeur d’Estonie à Moscou, Mart Helme. Le pays compte 600 Syriens qui n’ont rien à faire ici mais sont imposés par Bruxelles.

Grèce. Ce pays qui a fait faillite – la finance anonyme et vagabonde l’a bien aidé –, et entraîné toute l’Europe dans la tourmente revient sur les marchés pour emprunter de l’argent à 10 ans. Elle a emprunté 2,5 milliards €. Les prétendants se sont rués avec plus de 12 milliards d’offres ! Avec un taux à 3,90 % seulement.

Hongrie. Le gouvernement hongrois a annoncé mettre fin, « comme prévu à l’origine, le 15 mars », à sa campagne d’affichage très controversée accusant le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le milliardaire et philanthrope Georges Soros d’être des suppôts de l’immigration illégale.

Dans la foulée, le Premier ministre Viktor Orban a fait savoir à l’hebdomadaire allemand Welt am Sonntag, qu’une nouvelle campagne d’affichage commencerait après le 15 mars montrant le vice-président de la Commission européenne et chef de file des socialistes aux élections européennes Frans Timmermans aux côtés de M. Soros.

Italie. Deux journalistes accusent le patron de la Ligue, Matteo Salvini, d’avoir été financé par la Russie sous les traits d’une opération commerciale classique d’achat-vente de carburant. Et ce via l’entremise de Gianluca Savoini, président de l’association Lombardie-Russie.

L’Italie est en train de faire une connerie en adhérant au plan chinois de la route de la soie, un projet de routes, maritimes et terrestres destiné à relier les continents. Il s’agit surtout d’une redéfinition de la carte du monde dans sa version chinoise. Y adhérer, c’est bénéficier de financements chinois. L’Italie serait alors le premier pays membre du G7 à adhérer à ce plan.

L’Union européenne reste l’une des cibles des Chinois. Elle y a déjà remporté quelques succès, notamment en Grèce avec le port du Pirée ou avec la modernisation de la voie ferrée qui relie la Grèce à la Hongrie. Jusqu’à présent, les États membres observent cette initiative avec prudence.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :