Brèves d’Europe
Union européenne. Lors d’une réunion du Conseil à Luxembourg, les ministres européens de l’Énergie ont affiché, une fois de plus leurs divergences. Ces derniers mois, on a assisté à des envolées spectaculaires des tarifs dues à la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine.
Les 27 sont divisés sur les « Contrats pour différence », grâce auxquels l’État garantit un prix fixe aux producteurs d’électricité. Mais les États membres divergent sur la redistribution des recettes tirées de ces CFD, et surtout sur leur applicabilité aux installations de production électriques existantes.
Un point essentiel pour la France et ses centrales nucléaires en activité. L’Allemagne et le Luxembourg, notamment, s’y opposent, redoutant des « distorsions de marché ». Autre pierre d’achoppement, les subventions au charbon, notamment en Pologne.
La Commission européenne a mis sur pied une nouvelle « facilité » de 33 milliards d’euros de prêts et 17 milliards d’euros de dons pour aider à rebâtir l’Ukraine. Et soutenir son pouvoir mafieux ?
L’UE a proposé un « renforcement du partenariat » avec Tunis : 900 millions d’euros d’aide financière, en échange d’un meilleur contrôle migratoire. Une logique qui anticipe le futur Pacte européen sur la migration et l’asile, qui a connu une poussée d’acné jeudi 8 juin.
De plus en plus de voix s’élèvent à Bruxelles, à la Commission et au Conseil, pour repousser la présidence hongroise prévue à la mi-2024, tant les relations avec Budapest se tendent.
Allemagne. Les autorités allemandes ont déroulé le tapis rouge au Premier ministre chinois Li Qiang. Olaf Scholz l’a conforté en laissant de côté les sujets qui fâchent au profit d’un renforcement du dialogue et de la coopération sino-germanique.
Olaf Scholz n’a pas non plus assumé la stratégie de l’Allemagne de « de-risking », qui consiste à diversifier les partenaires commerciaux pour contrebalancer le poids actuel de Pékin dans les échanges. Bref, encore du bricolage politique.
Les députés libéraux, qui bloquaient le processus parlementaire sur le remplacement des chaudières au gaz et au fioul, ont accepté de l’examiner avant la pause estivale. De nombreuses entreprises craignent, en effet, une désindustrialisation partielle en cas d’adoption.
L’Allemagne représente à elle seule 25 % des émissions totales de CO2 de l’Union européenne dues à la combustion fossile pour la production d’énergie. Bravo les Verts (de terre) allemands.
Belgique. Selon l’Office national des statistiques, la population belge se compose de 65,5 % de Belges de souche, 21 % de Belges d’origine étrangère et de 13,4 % de Non-Belges.
Finlande. Ici, les contraventions pour excès de vitesse sont calculées en fonction des revenus de l’auteur de l’infraction. C’est ainsi que l’un d’eux a pris 121 000 € d’amende.
Italie. Décès de l’une des grandes figures du monde politico-médiatique italien en la personne de Silvio Berlusconi, né en 1936, à l’âge de 87 ans. Par-delà la politique, c’est dans l’édition et la communication qu’il avait fait fortune.
Quoique l’on pense de Berlusconi, il fait partie de cette petite confrérie que les Italiens savent mettre en scène et qui ont marqué l’histoire contemporaine de leur pays comme Giovanni Agnelli ou Benito Mussolini.
Russie. Des données recueillies par The Economist montrent que la Russie mobilise peu d’argent pour son occupation de l’Ukraine, comparé à ce que l’URSS avait mis sur la table lors de la IIe Guerre mondiale. Pas vraiment non plus la même échelle.
Suède. Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a publié il y a quelques jours un article dénonçant la mauvaise gestion passée de l’immigration dans son pays. Pour y remédier, trois solutions sont nécessaires : réaffirmer la citoyenneté suédoise, priorité donnée à la langue suédoise, être intransigeant sur le respect des valeurs communes qui ont fait la force du pays.
Suisse. Le président de la Confédération helvétique, Alain Bernet, a créé la surprise en annonçant qu’il quitterait ses fonctions à la fin de l’année. Âgé de 51 ans, socialiste, il considère qu’il a donné tout ce qu’il pouvait et qu’il a fait son boulot. Basta !
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