17 février 2023

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Alors que la France et l’Allemagne ainsi que la Commission plaident pour une réponse à l’Inflation Reduction Act (IRA) américain, les plus petits États de l’UE ne l’entendent pas de cette oreille.

Des représentants d’Europe centrale et d’Europe du Nord avance le risque que ferait peser sur eux une course aux subventions qui favoriserait selon eux d’abord l’Allemagne et la France.

De fait, depuis le début de la pandémie, l’Allemagne a mis en place à elle seule 53 % des aides d’État européennes, la France 24 %, les vingt-cinq autres États se partageant les 23 % restants.

La dette en Europe a augmenté depuis les années 1990 de façon considérable, au point d’atteindre les niveaux de la IIe Guerre mondiale.

La Commission européenne a saisi la Cour de justice européenne contre huit États, dont la France, afin qu’ils mettent fin aux méthodes illégales de chasse et de capture d’oiseaux. Une attaque inacceptable aux pratiques cultuelles de chasse.

La Cour des comptes européenne n’épargne pas l’Europe sur la manière dont la tentative de constitution d’un marché intérieur de l’électricité a été gérée.

Les membres de la Commission européenne se sont rendus en Ukraine pour un 24e sommet UE-Ukraine qui s’est tenu à Kiev. Aucun détail n’a été fourni pour des raisons de sécurité. Un soutien qui a déjà coûté aux Européens 60 Mds€.

À dater du 5 février, les Vingt-sept appliquent une deuxième vague de sanctions contre le pétrole russe : après le brut, les produits dérivés sont visés : diesel, kérosène, fioul ou mazout.

Angès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique s’inquiète de la tournure que prennent les discussions avec Bruxelles sur la directive « énergie renouvelable ». Celle-ci exclut l’hydrogène bas carbone qui est produit à partir d’électricité d’origine nucléaire.

Le Parlement européen va envoyer une délégation d’élus au Brésil pour sonder les intentions du nouveau gouvernement sur le traité de libre-échange entre l’Union et le Mercosur.

Propos pour le moins irréalistes prononcés par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen : « La Russie doit payer pour la destruction occasionnée et le sang qui a coulé », en Ukraine.

L’impact de la guerre en Ukraine pèse sur tous les débats bruxellois, à commencer par le soutien que les Vingt-Sept devraient apporter à leurs entreprises, en plein conflit, face à la concurrence constituée par le plan américain de réduction de l’inflation.

Pas question, pour l’instant, de trancher les débats sur la mise en place d’un fonds de souveraineté européen. Le refus des pays dits « frugaux », y compris l’Allemagne, est si fort que le sujet est reporté à l’été.

Même tension sur les questions migratoires. En effet, les échanges ont été extrêmement vifs, alors que l’Europe a dénombré quelque 330 000 entrées irrégulières en 2022, en progression de plus de 60 % par rapport à 2021.

Mais le sujet est bien redevenu une question pressante pour de nombreux pays du nord de l’Europe, notamment les Pays-Bas, la Belgique ou l’Autriche, qui font face à une crise de l’hébergement des demandeurs d’asile.

Allemagne. Le nouveau ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, est arrivé mardi 7 février dans la capitale ukrainienne. « Le “premier” Leopard 2 est arrivé à Kiev. D’autres suivront », a ironisé sur Twitter le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiy Reznikov.

Selon Destatis, l’Office fédéral allemand de la statistique, l’Allemagne a dégagé un excédent commercial de 76 Mds€ en 2022, soit un repli de 56 % par rapport à 2021. Les importations ont augmenté de 24,3 % en raison de la flambée des prix de l’énergie.

Angleterre. Souvenez-vous, Édith Cresson avait accusé les Anglais d’être homosexuels. L’église anglicane, à défaut de mariage, a décidé désormais de bénir les couples homosexuels.

Croatie. Le président Zoran Milanovic s’est retrouvé sur la sinistre « kill list ukrainienne du site Myrotborests » en raison de ses points de vue de plus en plus orbaniens au sein de l’UE et d’avoir déclaré : « Le Kosovo a bien été arraché à la Serbie (par l’Otan). La Crimée ne sera plus jamais ukrainienne. »

Espagne. Un petit événement secondaire agite la société espagnole. Un agent de la police a été chargé d’infiltrer les milieux anarchistes et indépendantistes catalans. Et il n’a pas perdu son temps : l’homme en a profité pour séduire pas moins de huit femmes appartenant à la mouvance. Lorsqu’elles ont appris la réelle identité de leur amant d’un soir (ou plus si affinité), le ridicule ne tuant pas, elles ont porté plainte.

Hongrie. Un rapport des services secrets fait état de financement étranger pour les partis d’opposition à Viktor Orban. Soir un total d’un peu plus de 10 M d’euros pour mener campagne lors des dernières législatives.

Les fonds proviennent d’une fondation suisse, mais surtout d’Action for Democraty, une organisation américaine composée d’Americano-hongrois. Un coup dur pour l’opposition hongroise, menée par Peter Marki-Zay, un chrétien conservateur pro-UE et atlantiste.

Le gouvernement hongrois vient de lancer une salve tous azimuts contre les sanctions européennes imposées à Moscou. Des affiches recouvrent le pays pour proclamer que les Hongrois se prononcent à 97 % contre les sanctions européennes.

Budapest s’est fait exempter du boycott européen sur le pétrole et rejette l’idée de se passer du gaz russe. De même, Budapest n’entend pas renoncer aux deux réacteurs nucléaires que doit construire Rosatom à la centrale hongroise de Paks.

Italie. Le géant italien des hydrocarbures, ENI, vient de signer un contrat avec le pétrolier libyen NOC pour l’exploitation de deux gisements gaziers au large de la Libye.

Astucieuse Giorgia Meloni, Premier ministre, qui a fait de l’arrivée des bateaux de migrants par les voyous humanitaires un usage très politique en les redirigeants vers de sports gérés par la gauche.

Giorgia Meloni, présidente du Conseil, s’inquiète d’avoir été tenue à l’écart de deux initiatives d’importance. Ne pas être informé de la mission des ministres de l’Économie français et allemand en visite à Washington et de ne pas être invitée lors du dîner parisien avec Zelensky.

Lituanie. Après avoir renforcé sa présence diplomatique dans la zone Indo Pacifique en 2022, notamment Cao Yang/Xinhua/AFP à Taïwan, la Lituanie va ouvrir trois à quatre représentations en Afrique et en Amérique latine d’ici à 2025.

Moldavie. Ce petit pays (3 millions d’habitants) coincé entre l’Ukraine et la Roumanie, par la voix de sa présidente Maia Sandu, réclame de ses partenaires occidentaux des moyens de défense antiaérienne. Elle se dit la cible de Vladimir Poutine, surtout depuis que les Vingt-sept ont promis un avenir européen à Chisinau, la capitale.

Norvège. Le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Store, vu l’envolée de ses produits gaziers, envisage de restituer une partie de cette manne à l’Ukraine et à d’autres pays victimes des répercussions du conflit. Kiev va recevoir 6,8 Mds€ sur cinq ans.

République tchèque. Peter Pavel, 61 ans, candidat du centre droit a été élu à la présidence du pays. Ancien général, il devient le commandant en chef des forces armées depuis l’invasion de l’Ukraine. C’est aussi l’ex-président du comité militaire de l’Otan.

Russie. Le groupe Helsinski de Moscou, créé en 1976, défenseur des droits de l’homme dans le pays, a été dissout par le tribunal municipal de Moscou « satisfaisant à la requête du ministère russe de la Justice. »

Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russes vient d’effectuer une tournée en Afrique qui l’a conduit en Afrique du Sud, en Angola, en Erythrée et pour finir au Mali, le point le plus incandescent de la présence russe en Afrique.

Ukraine. Deux grands scandales de corruption ont éclaté en Ukraine, l’un étant lié à un contrat public sur la restauration de l’armée, l’autre à des contrats sur l’énergie.

Le contrat signé par le ministère de la défense pour l’achat de produits alimentaires atteint 324 M€, avec des prix « de deux à trois fois plus élevés » que les tarifs en vigueur.

Le ministre adjoint du développement des communautés et des territoires, Vassyl Lozynsky a reçu 400 000 $ pour faciliter la conclusion d’un contrat d’achat d’équipements et de générateurs à des prix gonflés.

L’université Académie Mohyla de Kiev, le plus ancien établissement d’enseignement supérieur du pays, a décidé de bannir intégralement l’usage du russe sur le campus. La mesure suscite la controverse au sein de la société ukrainienne.

Le président ukrainien Zelensky ne cesse de faire monter les enchères quitte à organise le chantage auprès des Européens qu’il a récemment rencontrés, notamment à Bruxelles. Pour lui, « la Russie est en train de perdre la guerre » et demande de plus en plus de matériel dont des avions désormais. Sauf que rien n’indique que les Russes aient perdu la guerre. Bien au contraire.

Cette guerre est au contraire un formidable business pour la cohorte de responsables politiques et autres qui sont corrompus jusqu’à la moelle comme le ministre de la Défense, Oleksii Reznikov, remplacé illico.

Vatican. Contraint de se déplacer en fauteuil roulant, le pape François a laissé entendre que sa lettre de démission, à l’image de Benoît XVI, était prête. Son agenda de l’année en cours est déjà chargé. Tiendra-t-il ?

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99

Partager :