Brèves d’Europe

Union européenne. Les ministres européens de l’Énergie sont enfin parvenus, lundi, à trouver un accord sur le plafonnement du prix du gaz, également appelé « mécanisme de correction des marchés » par la Commission. Le seuil a été fixé à 180 € le MWh.

C’est le néerlandais Hans Leijtens, commandant de la gendarmerie royale, qui prend la tête de Frontex, l’agence européenne de défense des frontières européennes. Il succède au Français François Leggeri accusé d’être trop tolérant avec les refoulements illégaux.

Allemagne. Le chancelier Olaf Scholz a inauguré le premier terminal flottant destiné à recevoir du GNL. Bousculant l’administration, quatre autres terminaux devraient voir le jour d’ici la fin 2023 et un privé.

Toutefois les capacités réunies de ces cinq terminaux ne couvriront jamais que le tiers de la consommation gazière enregistrée en 2021. Le reste venant de Russie. Selon les experts, le gouvernement allemand s’est un peu précipité évaluant mal ses réels besoins.

Irmgard Furchner, 97 ans, se déplaçant en fauteuil roulant, a été accusée de complicité de meurtre de plus de 11 000 juifs. Elle était secrétaire du commandant du camp de Stutthof près de Gdansk entre 1943 et 1945. Deux ans avec sursis. Funérailles incluses ?

Angleterre. La vague de grèves secoue tous les secteurs et gagne tout le pays. Jeudi 15 décembre, 100 000 personnels de santé ont fait grève pour la première fois de leur histoire, suivis par le rail, les facteurs, les employés, etc. Au total 1,5 million d’employés pourraient débrayer en décembre et janvier.

La Haute Cour de Londres a jugé « légal » le projet du gouvernement d’expulser vers le Rwanda les demandeurs d’asile arrivés illégalement dans le pays. Le nombre de traversées de la Manche par les migrants n’a jamais été aussi élevé.

Hollande. Autoflagellation. Le Premier ministre Mark Rutte, lors d’un discours à La Haye a présenté les excuses officielles du gouvernement pour le rôle joué par son pays, jadis, en matière d’esclavage.

Italie. Le gouvernement de Giorgia Meloni ne tient pas ses promesses électorales. La volonté d’un gouvernement à peine sorti des urnes d’affirmer son identité par des mesures fortes s’est inclinée devant la nécessité de faire pour l’instant profil bas pour préserver ses relations avec Bruxelles.

Russie. Le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a fait savoir que la visite de Vladimir Poutine en Biélorussie ne visait à faire pression afin que celle-ci s’engage dans le conflit ukrainien.

Vladimir Poutine a pris la parole pour annoncer les mesures suivantes : les effectifs de l’armée vont passer à 1,5 million dans les prochains mois ; l’installation de deux bases navales dans les territoires ukrainiens qu’elle occupe ; la marine va disposer d’un nouveau missile hypersonique et furtif sans équivalent.

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