10 octobre 2022

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Angoisse métaphysique à Bruxelles. Faut-il accepter et accueillir dans l’Union européenne les citoyens russes en âge d’être mobilisés en Russie ? Alors que près de 6 500 Russes se pressaient vendredi à la frontière-russo finnoise, les avis divergent.

Allemagne. Olaf Scholz, le chancelier allemand, fait la tournée des popotes au Moyen Orient afin d’obtenir le gaz dont son industrie a cruellement besoin depuis l’arrêt du gaz russe. Il s’est rendu à Riyad (Arabie saoudite), aux Émirats arabes unis et au Qatar.

Il y a urgence car le gazoduc Nordstream I est à l’arrêt depuis un mois, et Yamal est désormais le seul conduit par lequel transite le gaz russe vers l’Europe et ceci via l’Ukraine.

Olaf Scholz a signé un accord avec les Émirats arabes unis en vue de premières livraisons de gaz naturel liquéfié dès la fin de l’année. Il a été moins heureux avec l’Arabie saoudite et le Qatar qui veulent ménager les Russes.

La mise en garde des industriels et la grogne sociale qui monte dans le pays ont convaincu le gouvernement allemand : la taxe sur le gaz de 2,4 centimes par kWh doit disparaître, et le prix de ce dernier doit être plafonné, comme celui de l’électricité.

Soucieux de préserver le pouvoir d’achat des Allemands et alors que l’inflation vient de franchir le seuil de 10 %, le gouvernement déploie un nouveau bouclier tarifaire de 200 Md€.

Angleterre. Le gouvernement britannique a annoncé un électrochoc budgétaire. Il a décidé à la fois de la plus importante baisse d’impôt depuis cinquante ans et d’une forte hausse des dépenses, afin de geler les factures d’énergie des ménages et des entreprises.

Selon les calculs de l’Institute for Fiscal Studies (IFS), un groupe de réflexion, ces annonces vont creuser le déficit à 7,5 % du produit intérieur brut (PIB).

Autriche. Le gouvernement a annoncé rétablir des contrôles à sa frontière avec la Slovaquie, emboîtant le pas à la République tchèque à la suite d’une augmentation des passages de clandestins. Le ministre de l’Intérieur, Gerhard Karner, affirme que le système d’asile autrichien était arrivé « à ses limites ».

Danemark. La reine Margrethe de Danemark a provoqué une onde de choc en décidant que les quatre enfants de son fils cadet Joachim n’auraient plus les titres de princes et princesse à partir du 1er janvier 2023.

Hongrie. Le gouvernement de Viktor Orbán a soumis au Parlement, un paquet de mesures destinées à lutter contre la corruption et améliorer la transparence des marchés publics. Afin de toucher les 7,5 Mds€ de l’UE.

Italie. Victoire totale de Giorgia Meloni et de son parti Fratelli d’Italia qui est arrivé largement en tête avec 26,5 % des voix. La coalition des droites avec la Ligue de Matteo Salvini (9 %) et Forza Italia de Berlusconi (8,2 %) assure une majorité absolue à la Chambre des députés et au Sénat.

Giorgia Meloni post fasciste, ça fait rire. A priori et aux dires de la dame elle-même, elle est atlantiste, pro-Otan et n’envisage pas de quitter l’euro ou de renier les traités. En revanche, elle est anti-immigrationniste et peu amène à l’égard des LGBT.

À l’image de la France, la gauche italienne est en quasi-déroute. Le Parti démocrate (PD) perd 18 points, mais surtout il a perdu de nombreux bastions comme la Toscane où sa domination était sans partage.

Russie. Selon un rapport du FSB (renseignement extérieur russe) révélé par la Novaïa Gazeta, plus de 260 000 Russes ont quitté le pays entre le mercredi 21 septembre et le samedi soir 24 septembre pour échapper à la mobilisation.

Les référendums dans quatre régions du Donbass ont pour conséquence, selon Moscou, que d’agressée, l’Ukraine, si elle veut reconquérir les territoires, devient agresseuse. Ce qui justifierait une réponse appropriée de Moscou.

Le président Vladimir Poutine a accordé la nationalité russe au lanceur d’alerte et ancien employé de la NSA américaine, Edward Snowden, réfugié en Russie depuis 2013. Cet Américain de 39 ans est recherché par les États-Unis pour avoir transmis à la presse des dizaines de milliers de documents de la NSA.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99

Partager :