2 août 2022

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Et ça continue sur les sanctions. L’interdiction d’achat d’or russe est l’annonce la plus emblématique. La Commission propose aussi un renforcement des contrôles à l’exportation avec des restrictions commerciales accrues sur les technologies de pointe et prolonge ses sanctions jusqu’en 2023.

Mais… la Commission rappelle que les sanctions de l’UE « ne visent en aucune manière le commerce de produits agricoles entre les pays tiers et la Russie ».

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, moins stupide que ses collègues, a accusé́ l’Union européenne de s’être « tiré une balle dans les poumons » avec les sanctions contre la Russie. « Bruxelles croyait que la politique des sanctions pénaliserait les Russes, mais elle nous pénalise encore plus », a-t-il déclaré avec raison.

Les Européens continuent de considérer la corruption comme importante dans leur pays selon le dernier baromètre Eurobaromètre de la Commission européenne. 68 % des personnes interrogées dans les 27 pays membres estiment que le phénomène demeure et est même en progression. Et les partis politiques arrivent en tête.

Thierry Breton, qui est déjà commissaire européen chargé du Marché intérieur, de la Politique industrielle, du Tourisme, du Numérique, de l’Audiovisuel, de la Défense et de l’Espace, devrait se voir confier dans les jours à venir la coordination générale de l’approvisionnement énergétique pour toute l’Europe.

La Commission écrit que la loi anti-LGBT votée récemment en Hongrie « violait les droits fondamentaux des personnes ainsi que les valeurs de l’UE ». Mais de quoi je me mêle ?

Allemagne. Alors même que le taux de pauvreté a déjà atteint un record l’an passé, la perspective d’une rupture de l’approvisionnement en gaz russe fait craindre des remous sociaux aux autorités. La pauvreté touche 16,6 % de la population.

« Avec l’inflation, l’Allemagne pourrait être confrontée à une épreuve sociale déterminante », prévient l’économiste Marcel Fratzcher, faisant planer la menace d’une apparition des « gilets jaunes » outre-Rhin. Un cauchemar pour Olaf Scholz et sa coalition de Vert-de-gris.

Croatie. Le président serbe Aleksandar Vucic n’a pas été autorisé par les autorités à effectuer une visite privée au camp de Jasenovac, l’« Auschwitz croate », provoquant une nouvelle vague de tensions entre les deux pays. Belgrade envisage des sanctions.

Italie. Le président Sergio Mattarella va déclencher de nouvelles élections, la droite et le M5S ont fait tomber Mario Draghi. Une perspective qui rend les Européens nerveux, car les partis nationalistes arrivent en tête dans les sondages.

Un front regroupant tous les partis de droite s’organise en vue des élections anticipées, dirigé par la dirigeante du parti nationaliste conservateur Frères d’Italie, Giorgia Meloni.

Russie. Le président russe Vladimir Poutine a fait état lundi 18 juillet des difficultés « colossales » entraînées par les sanctions, qui privent presque totalement la Russie des hautes technologies occidentales dont elle est très dépendante.

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