Brèves d’Europe
Union européenne. Attaque en règle des eurodéputés du PPE contre la commissaire maltaise à l’Égalité, Helena Dalli et son guide sur la communication inclusive.
Pour le chef de file du PPE, Manfred Weber, « Nous rejetons l’idée selon laquelle il faudrait que nous reniions nos croyances ou nos traditions afin d’être inclusifs. Nous sommes fiers de nos racines. C’est pourquoi nous devons en débattre en plénière cette semaine. C’est ainsi que fonctionne la démocratie parlementaire. »
Manfred Weber a demandé qu’Helena Dalli vienne s’expliquer devant la session plénière de Strasbourg. Il fallait s’y attendre, les sociaux-démocrates, les libéraux de Renew, les Verts et la gauche radicale s’y opposent. Le PPE a décidé de passer en force.
Les Européens n’y voient pas clair dans le « jeu » de Poutine qui, selon les informations fournies par les services ukrainiens, aurait massé quelque 100 000 soldats russes aux frontières, 170 000, selon les services de renseignement américains. L’UE menace de rétorsions. Lesquelles ?
Allemagne. Le nouveau gouvernement se met en place. À la différence de ses alliés Verts, partisans d’un dialogue musclé avec Moscou, Olaf Scholz entend agir de manière « constructive » en privilégiant la désescalade avec la Russie.
Angleterre. Boris Johnson est cerné par les affaires et la presse pose la question de son maintien au pouvoir. « Il y a une puanteur de fin de régime émanant de Downing Street qu’il n’est désormais plus possible d’ignorer », écrit Allister Heath, un des rédacteurs en chef du Daily Telegraph.
Boris Johnson et son épouse Carrie ont annoncé la naissance de leur deuxième enfant, une fille cette fois. C’est le septième enfant du Premier ministre britannique.
Bosnie. La République serbe a mis ses menaces à exécution en faisant adopter par son Parlement des lois la séparant de l’État central de Bosnie-Herzégovine. À la Russie.
Danemark. En matière d’immigration, le Danemark ne mollit pas. Il considère que la zone de Damas et sa région sont assez sûres pour y renvoyer les réfugiés syriens accueillis pendant la guerre.
Reste à obtenir l’aval des autorités syriennes. En attendant, les réfugiés perdent leurs droits et pour certains sont placés dans des centres de rétention. Darmanin devrait en prendre de la graine.
Hongrie. La loi fondamentale hongroise a été amendée sous Viktor Orban pour préciser « qu’aucune population étrangère ne peut être installée » sur le sol hongrois. Et c’est sur ce point que la Cour constitutionnelle hongroise vient de rendre une décision qui refuse de suivre la voie polonaise qui donne la primauté de la Constitution sur le droit européen.
Cette décision de la Cour constitutionnelle, qui tente d’éviter l’ire de Bruxelles tout en rassurant le gouvernement, satisfait le ministre des Affaires étrangères, Péter Szijjarto, qui a déclaré : « Je pense que cette décision de la Cour constitutionnelle renforce la politique migratoire hongroise et nos réserves sur une politique promigrant ».
Italie. S’il y en a un qui ne débande pas, même à 85 ans, c’est bien Silvio Berlusconi. L’élection du président de la République fin janvier par les 1 008 grands électeurs a réveillé ses ambitions et sa vitalité. Il n’est pas encore officiellement candidat, pour ne pas se faire « griller ».
Pays-Bas. Mark Rutte se retrouve à la tête de la nouvelle coalition avec un projet plus progressiste, plus social, plus vert et exprime son ambition de devenir l’une des principales forces de l’UE. Ce qui constitue un changement de cap vis-à-vis de l’Europe.
Pologne. Pour la première visite d’Annalena Baerbrock, ministre des Affaires étrangères allemandes, son homologue polonais, Zbigniew Rau, lui a rappelé que la priorité était la commémoration correcte des victimes polonaises du IIIe Reich et a critiqué le fédéralisme de la nouvelle coalition allemande. Varsovie a également dénoncé la « nocivité » du projet de gazoduc russo-allemand.
République tchèque. C’est une coalition regroupant au total cinq partis qui a battu Andrej Babiš, l’une des premières fortunes du pays, accusé de détournement de fonds européens et de conflit d’intérêts pour avoir maintenu des liens avec son conglomérat Agrofer durant son mandat. C’est Petr Fiala, chef du parti libéral et conservateur (ODS) qui dirigera cette coalition.
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