Brèves d’Europe

Union européenne. Un sommet réunissant les leaders des institutions européennes et Joe Biden aura lieu à la mi-juin à Bruxelles à l’occasion de la visite en Europe du président américain. Il participera au sommet du G7 en Angleterre (11 au 13 juin), puis à un sommet de l’Otan à Bruxelles le 14.

« Les 27 États membres accepteront, sans conditions, tous ceux qui sont vaccinés avec des vaccins approuvés par l’EMA », a assuré Ursula von der Leyen au quotidien New York Times. À noter que l’AstraZeneca n’est pas utilisé aux USA.

Le Parlement européen planche sur la mise en place d’ici à la fin juin d’un « certificat vert numérique ». Mais ce certificat ne sera pas obligatoire comme l’est le passeport vaccinal. Le certificat permettra donc de prouver qu’une personne a été vaccinée contre le Covid-19, qu’elle a été testée négative récemment ou qu’elle a guéri du virus et dispose d’anticorps (ce qui implique de définir des seuils). Utile vraiment ?

La banque centrale européenne (BCE) craint une vague de défaillances d’entreprises dans les prochains mois. Aussi, elle préconise d’accroître, sous conditions, le soutien aux entreprises viables. Et de mettre en place des procédures accélérées pour les faillites.

Allemagne. En dix ans, Berlin a dépensé plus de 750 millions d’euros pour soutenir les pays du dit « printemps arabe » qui a éclaté il y a dix ans maintenant et qui a débouché sur un changement de pouvoir dans plusieurs d’entre eux. Aveu fait par le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas.

Pour la succession d’Angela Merkel, ce n’est pas gagné pour le courant conservateur. Les derniers sondages placent la CDU à 27 % d’intentions de vote quand les écolos sont à 28 % et gagnent six points.

Angleterre. Dans une interview accordée au Times radio, le chef du Secret Intelligence Service, Richard Moore, a indiqué que la Russie se trouvait au premier rang des préoccupations immédiates de son service mais a reconnu devoir coopérer avec elle et respecter son rôle dans le monde.

Le Daily Mail ne lâche pas Boris Johnson qui aurait déclaré à propos d’un deuxième confinement : « Je préfère laisser s’entasser des morts par milliers plutôt qu’un nouveau putain de confinement ! »

Depuis le 9 avril, le gouvernement britannique met à disposition gratuitement ces packs achetés par millions à des fournisseurs chinois, et encourage la population asymptomatique à se tester deux fois par semaine.

Espagne. Les patriotes du mouvement Vox ont créé́ le scandale au sein de l’exécutif espagnol mondialisé en ayant placardé dans Madrid une affiche sur laquelle on peut lire : « Un mineur étranger non accompagné, coûte 4 700 € par mois, la grand-mère 426 € de pension par mois ».

Danemark. Ce pays ne cesse de durcir ses positions en matière d’immigration. Ainsi entend-il renvoyer chez eux en Syrie, pays jugé sûr, 900 Syriens. Mais la communauté syrienne au Danemark est de 32 000 individus. En attendant, le pays va ouvrir des centres de rétention.

Hongrie. Triste record pour ce pays. Avec plus de 26 000 morts, soit 2719 par million d’habitants, ce pays présente depuis le 22 avril la plus mauvaise performance en termes de mortalité due au Covid-19. 7 000 personnes sont hospitalisées. Malgré cela Viktor Orban a décrété la fin du confinement.

Paradoxalement, ce pays de 10 millions d’habitants affiche un taux de vaccination de 40 % de sa population adulte, soit le deuxième d’Europe. Orban a fait appel aux vaccins chinois et russe. Pour le moins inquiétant.

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