24 décembre 2020

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. La proposition des Européens en vue d’un accord post-Brexit « demeure inacceptable » pour Londres, mais les discussions se poursuivent à Bruxelles, à la veille de l’échéance pour trouver un compromis, a indiqué une source gouvernementale britannique.

Les discussions se concentrent sur trois sujets épineux : l’accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques, la manière de régler les différends dans le futur accord et les conditions que les Européens exigent des Britanniques pour éviter toute concurrence déloyale.

Bruxelles siffle la fin de la récréation. D’ici dix-huit mois, l’Union européenne sera dotée de nouvelles règles visant à remettre de l’ordre dans le bouillonnant marché du numérique.

Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne, et Thierry Breton, commissaire au Marché intérieur, ont présenté deux règlements d’ampleur qui vont redéfinir l’espace numérique européen pour la décennie à venir : le Digital Services Act (DSA) et le Digital Markets Act (DMA). Sont évidemment visés les Gafa (Google, Amazon, Facebook et Apple).

Allemagne. Lors d’une manifestation hostile à la politique sanitaire, en août dernier à Berlin, on a pu apercevoir, au-dessus de la foule, différents drapeaux noir-blanc-rouge, aux couleurs du Premier Empire allemand. Des monarchistes ? Non, ces bannières sont en Allemagne des signaux de ralliement de la droite nationale, au moins depuis les années 1960 en Allemagne de l’Ouest.

Le gouvernement fédéral allemand et les régions du pays se sont résolus à imposer un confinement plus strict sur l’ensemble du territoire. À partir de mercredi 16 décembre et jusqu’au 10 janvier, les magasins jugés non essentiels ainsi que les écoles et les crèches seront fermés.

À partir du 1er janvier, l’Allemagne pourra expulser à nouveau des Syriens vers leur pays d’origine. Le moratoire, renouvelé à intervalles réguliers depuis 2012 en raison de la guerre civile sur place, ne sera pas prolongé au-delà du 31 décembre.

Toutefois, cette reprise est théorique. Il n’existe aucun vol direct vers la Syrie depuis l’Allemagne et la République fédérale n’entretient aucune relation diplomatique avec le régime de Bachar al-Assad depuis 2012.

Il n’est pas question de renvoyer les centaines de milliers de Syriens réfugiés en Allemagne depuis le début de la guerre civile dans le pays du Moyen-Orient, mais d’éloigner 89 islamistes considérés comme capables de préparer une action violente, souligne le ministère fédéral de l’Intérieur.

Angleterre. Signe d’un regain de tension avec l’UE, Londres a fait savoir que des navires de la Royal Navy se tenaient prêts à protéger les zones de pêche britanniques où pourraient survenir des tensions en cas d’échec des négociations.

Depuis plusieurs mois, ménages et entreprises britanniques stockent des denrées alimentaires. Ces derniers jours, la tendance s’est même accélérée. En témoignent les files de camion-frigos à l’entrée du tunnel sous la Manche.

On craint de manquer dans la désorganisation pressentie avec l’entrée en vigueur du Brexit. On craint aussi de voir les prix de l’alimentation grimper en flèche. Le coût va être lourd pour les ménages. Le pays, qui a fait le choix, dès le XIXe siècle, de ne pas être une nation agricole, mais industrielle, est alimentairement dépendant.

Le pays importe 50 % de ses besoins totaux, dont près d’un tiers de l’Union européenne. Pour certains produits essentiels, la dépendance à l’Union est absolue.

Le Royaume-Uni n’est autosuffisant en porc qu’à 50 % : le reste vient intégralement d’Europe. Idem pour ce qui est de 45 % de ses besoins en produits laitiers frais. Pour les légumes, près de 70 % sont importés, le plus souvent d’Europe également.

Espagne. L’ex-roi Juan Carlos a remis au fisc la modique somme de 633 393 €, bien que toujours en exil, depuis août, aux Émirats arabes unis. Il est visé par plusieurs enquêtes judiciaires.

Avec 198 voix pour et 138 contre, c’est par une large majorité qu’a été approuvée au Parlement espagnol, en première lecture, la proposition de loi de « régulation de l’euthanasie ». L’Espagne s’apprête ainsi à devenir le sixième pays au monde autorisant l’euthanasie. Mais la loi sera encadrée par un cahier des charges précis.

Hongrie. La Hongrie de Viktor Orban a accentué son offensive contre la communauté LGBT, à travers un paquet législatif qui inscrit le « genre » dans la Constitution et interdit de facto l’adoption aux couples de même sexe. Mot d’ordre : la mère est une femme, le père est un homme.

Italie. Le pays est devenu le pays occidental le plus durement frappé par le virus avec une deuxième vague qui sera plus meurtrière que la première. La péninsule fait désormais état de 65 857 décès et 1,871 million de cas depuis le début de l’épidémie.

Russie. Malgré les relations délétères entre les deux pays, Vladimir Poutine a félicité Joe Biden pour son élection. « Je suis pour ma part prêt à une collaboration et à des contacts avec vous », a-t-il écrit dans un télégramme.

Suède. Après une interruption de sept ans, la Suède a décidé de rétablir le service militaire en 2017 et a accueilli ses premiers conscrits l’année suivante. Un service qui n’a pour l’instant rien d’obligatoire.

Motif ? « En quelques années, on a vu l’agression russe contre la Géorgie, l’annexion de la Crimée, un conflit toujours en cours en Ukraine, une activité militaire russe accrue dans notre voisinage immédiat et en Arctique… Il était capital pour nous de mettre nos forces militaires à niveau », explique le ministre de la Défense, Peter Hulqvist. Surréaliste !

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