13 septembre 2021

Afghanistan : qui sont les criminels de guerre en fin de compte ?

Par Jean-Claude Rolinat

La rapidité de la chute de Kaboul, capitale de l’ex-royaume d’Afghanistan a surpris tout le monde et en premier lieu les services de renseignement américains. Le « scénario Vietnamien » s’est tragiquement répété. Rappelons-nous la chute du libre Sud Vietnam en avril 1975 : départs précipités des alliés, abandon de leurs soutiens, armée en déroute, — sauf les petits paras saïgonais —, fuite des gouvernementaux, « boat people » en mer… C’était hier ! Une à une, les capitales provinciales tombaient, Quang-Tri, Hué, Danang, Pham Rang, Pham Tiet, et ce fut le tour de Saigon. (Rebaptisée « Ho-Chi-Minh ville ».) Aujourd’hui, ce sont Hérat et Kandahar qui sont tombées dans l’escarcelle des « étudiants en religion » et finalement Kaboul.

« Tout ça pour ça ? »

Depuis vingt ans, depuis que les armées alliées de l’OTAN au premier rang desquelles l’US Army avaient chassé les Talibans du pouvoir et prétendu libérer ce pays de l’obscurantisme, aucun progrès réel, en profondeur, n’a été accompli. Des sommes astronomiques ont été déversées, des milliers de soldats occidentaux sont tombés ou ont été blessés, notamment des Français, et pour quoi ? « Tout ça pour ça » ? Pour que, précipitamment, les ressortissants étrangers soient promptement évacués, les ambassades fermées ou réduites à leur plus simple représentation ? Mesure dérisoire, le Conseil de l’Alliance Atlantique a déclaré que ses pays membres ne reconnaîtraient pas le nouveau régime, passant déjà par pertes et profits le gouvernement de Kaboul.

Pire, ces puissances occidentales… impuissantes, ont rechigné à rapatrier les interprètes afghans et leurs familles qui, en effet, risquent leur peau si elles restent dans le pays. La solution serait que l’OTAN finance l’évacuation de tous ces gens et leur réinstallation dans des pays musulmans « amis » (Si, si – sans jeu de mots ! –, ça existe !)

L’islamisme se combat d’abord en nos murs !

Quelle confiance peut-on accorder à l’Alliance Atlantique ? Quelle honte que ce désengagement, comme bien d’autres, pour abandonner la partie sans avoir « mis le paquet » au moment décisif, en 2002 ? Ce lâche abandon, comme bien d’autres – Indochine, Algérie, Angola, Mozambique –, est un mauvais signal adressé aux États qui seraient enclins à nous suivre, nous les pays dit « libres ». Alors, oui, qui sont les réels « criminels de guerre » ? Ceux qui maintenaient leur pays dans une situation obscurantiste selon les critères de l’Occident, mais qui assuraient une « paix surveillée », ou alors les « Matamores » de ce même Occident qui lâchent prise aux premières difficultés et qui, comme l’Armée rouge hier, sont partis de ce pays réputé indomptable, « la queue entre les jambes ? »

Oui, pourquoi tous ces morts civils et militaires, afghans ou étrangers pour n’aboutir à… rien ? Oui, pour qui et pour quoi nos bérets rouges sont-ils tombés là-bas, dans d’improbables et meurtrières embuscades ? N’ayons pas la mémoire courte comme le disait un certain Maréchal de France, et n’engageons plus nos troupes dans des opérations lointaines et, bien souvent inutiles, sans plans précis sur le long terme. L’islamisme se combat d’abord ici, au cœur de nos cités.

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