2 mars 2021

Vous voulez éviter l’expulsion ? Tuez votre hôte !

Par Philippe Joutier

Âgé de 46 ans et père de famille l’un des responsables du Centre d’accueil pour demandeurs d’asile de Pau a été assassiné vendredi à coups de couteau. Cyril était « un travailleur social expérimenté, chef de service depuis 2015 avec une longue expérience de l’accueil des demandeurs d’asile. Il devait gérer des situations délicates et difficiles », pour Elias Philippe, directeur du Centre.

Le tueur, un Soudanais âgé de 38 ans était connu du centre d’accueil mais surtout de la police et de la Justice. Des précisions apportées par la procureure de la République de Pau, Cécile Gensac. Il s’agit d’un homme de 38 ans « qui avait été suivi par le centre d’accueil pour demandeurs d’asile il y a quelques années ».

Ancien demandeur d’asile, il avait été pris en charge par ce Centre entre 2015, année de son arrivée en France, et 2017. En 2017, il avait été condamné une première fois à deux ans de prison pour des violences contre un colocataire, puis une seconde fois à six mois supplémentaires pour avoir agressé un détenu avec une arme.

Toutes ces histoires compliquées lui avaient heureusement permis de demeurer en France, pour y purger sa peine, mais hélas, toutes peines décidément trop légères pour écarter définitivement le risque de l’expulsion. En effet l’article L 131-30 du Code pénal, autorise la reconduite du condamné à la frontière, une fois sorti de prison, puisque l’interdiction du territoire est suspendue pendant la durée d’exécution de la peine.

« L’autorisation provisoire de séjour dont il bénéficiait légalement en sortie de prison, lui valait un titre jusqu’au 9 novembre 2020. Sur demande de la préfecture, il avait été convoqué par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides en vue de la suppression de son statut de protection à la suite des condamnations pénales prononcées », a indiqué la procureure.

Il fallait donc frapper un grand coup. Avec l’assassinat c’est chose faite. Quelques coups de couteau puis l’attente tranquille et sans résistance de son arrestation (surtout ne pas risquer de se faire tirer dessus par une police dont on sait qu’elle s’excite facilement !).

Darmanin d’abord très inquiet est désormais rassuré : cette fois l’Islam n’est pas en cause. Un simple problème de migrant ! Rien de plus. Et on le sait, ce sont tous des malheureux que nous devons aider. On respire.

Quant au tueur demandeur d’asile, lui aussi est maintenant rassuré. Nul doute que sa situation émeuve le jury : ce malheureux fuyant la misère, tout à l’espoir d’une vie meilleure pleine d’aides sociales réjouissantes, se trouvait en butte à la vindicte d’une administration française implacable. Pensez donc, elle n’hésitait pas à pratiquer la double peine en voulant le renvoyer dans un pays en guerre ! Un scandale ! Alors un coup de folie, oui bien sûr ça s’explique. D’ailleurs il regrette. Il présente ses excuses. Il en appelle à la clémence…

S’il joue bien le coup, que risque-t-il ? Il y a bien cette méchante histoire du couteau sur lui qui laisserait supposer la préméditation, mais avec un bon avocat (payé par le contribuable), il devrait s’en sortir avec cinq ans. Avec les remises de peine, trois ans. Le temps de bien apprendre le français et de passer une licence de sociologie ou quelque chose comme ça et le tour est joué.

En tout cas une chose est sûre, il restera chez nous.

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