Le triomphe de la mixité
Meghan Markle s’est convertie à la religion anglicane pour pouvoir épouser le Prince Harry. « Paris vaut bien une messe »… mais la comparaison s’arrête là ! Conversion et mariage « motivés exclusivement par l’amour » selon Stéphane Berne dont la perspicacité et la pertinence ne peuvent être mis en doute. Mais depuis quand l’« amour » est la motivation des mariages au plus haut niveau ?
Et d’entendre rabâchés les mêmes mots dans tous les commentaires élogieux de toute la presse. D’autant que ce mariage royal est placé sous le signe de la mixité, ce qui en fait le régal de toute la bien-pensance occidentale. On sait que l’idéologie de la « générosité » et du cœur place l’amour au-dessus de toute autre considération. L’amour est même la mesure de toute chose. Alors, lorsque l’amour impose en quelque sorte une merveilleuse union mixte, ce sont deux éléments fondamentaux du politico-socialement correct qui sont rassemblés.
On ne peut s’empêcher de s’interroger sur les motivations de Meghan Markle aux parcours familial et professionnel pour le moins incertains, mais aseptisés par la presse qui veut vendre une image idyllique d’un message beaucoup plus politique. S’interroger aussi sur cette « fin » de vie de garçon d’un Prince Harry turbulent et souvent gênant pour la famille royale. Une « fin » qui serait une sorte de cerise sur le gâteau de la jeune vie provocatrice d’Harry… Mais laissons ces mauvaises pensées de côté et réjouissons-nous avec 3 milliards de terriens (parait-il…) d’un mariage porteur de belles idées généreuses… dont celle du triomphe de la mixité. Un triomphe élevé au niveau de la famille royale la plus symbolique et la plus puissante au monde. Des journalistes font même un parallèle entre l’élection d’Obama et le mariage d’Harry avec Meghan sur le plan des symboles et de l’évolution des idées progressistes et anti-racistes. Réjouissons-nous encore ! En outre, les déclarations virulentes de Meghan Markle contre Donald Trump ajoutent à son caractère sympathique et complètent un paysage presque parfait : américaine d’origine noire et anti-Trump. Il faudra peut-être qu’elle se calme maintenant qu’elle a acquis un statut officiel, notamment lors de la venue de Trump en Grande-Bretagne prochainement.
On sait déjà que les races n’existent légalement pas, mais pourtant on s’esbaudit et on applaudit les origines maternelles de Meghan, en dénigrant ouvertement son père d’origine irlandaise, failli et dépeint comme une sorte d’épave et avec lui ses deux enfants issus d’un premier lit. On parierait même que ces trois-là ont dû voter pour Trump… C’est certainement une coïncidence innocente, mais qui montre où se trouve le camp des « bons » et celui des « méchants ».
Mais sur le fond, ce sont aussi des assurances qui sont ainsi données sur le devenir du Royaume Uni : une alliance médiatique avec les USA ; la reconnaissance de plus en plus officielle de la mixité, à rapprocher dans l’esprit, de l’élection du Maire de Londres d’origine pakistanaise ; un message d’ouverture envoyé au monde comme pour écrire une suite à la regrettée et inoubliable Diana, dont les frasques et les provocations généreuses ont tant marquées positivement les esprits progressistes et bien-pensants.
Rassurons-nous par le fait qu’un tel mariage va rapporter quelques millions de livres au Royaume Uni, « qui en a bien besoins depuis le Brexit » selon nos journalistes de France 2 bien informés et toujours à l’affût d’un commentaire assassin. Il parait que cela pourrait aussi aider le R.U. dans l’intensification de ses relations commerciales avec le Commonwealth et même avec la Chine.
Fantastique !
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