15 mai 2018

Le train de Vintimille s’est fait siffler deux fois

Par Euro Libertes

Par Bernard Chupin.

Ce dimanche 6 mai, ils devaient être une cohorte, un conglomérat d’Européens collabos venant d’Italie soutenir les masses de clandestins qui débordent sur nos campagnes et rejoindre Calais, hautement symbolique. Ils voulaient refaire la marche des beurs à leur manière. Mais en moins fatigant car ils avaient pris le train à Vintimille et devaient faire une escale à Puget-sur-Argens, dans le Var, en Provence profonde. La police savait bien que les Varois, discrètement renseignés par le Front national du département, allaient faire savoir que trop c’était trop.

A Puget, les Varois avaient mis au point un comité d’accueil, pacifique comme toujours, mais clair et net dans ses positions. Alors les gros malins décidèrent de refuser l’obstacle et restèrent peinardement dans leurs wagons pour fuir vers Les Arcs sur Argens/Draguignan, à quinze kilomètres de là. Mais le comité d’accueil varois, qui avait compris la manœuvre, rejoignit la gare des Arcs/Draguignan vite fait et redéploya sa banderole et ses drapeaux tricolores, chantant la Marseillaise. Une haie d’honneur attendait les collabos et lorsqu’ils arrivèrent, baissant les yeux, ils s’éparpillèrent en rasant la façade de la gare sans même avoir le courage d’un regard et ni même saluer le drapeau de leurs amis de la CGT qui trônait sur son fronton. Penauds, l’air soumis, pas fiers pour un dinar, leurs silhouettes de zadistes et leurs chevelures indéfinissables disparurent aussi vite que leurs insignifiances.

Bon voyage à Calais ! Traversez la Manche et restez chez nos amis Godons. Grand bien leur fasse !

Pas d’anathèmes, pas d’insultes, l’élite de la France de la dignité avait démontré que dans le Var, on se bat pour sa survie. Ce n’est qu’un début, la lutte continue.

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

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