Nouvelles d’Europe
Union européenne. Corina Cretu, roumaine et commissaire européen, ex-amante de Colin Powell, est extrêmement paresseuse au point que la moitié de son staff a jeté lʼéponge. Elle se pointe jamais avant 10 heures au burlingue et ne vient carrément pas les lundi, jeudi, vendredi. Enfin, quand elle se déplace à lʼétranger, elle emmène toute sa famille. Cette branleuse a été dénoncée par le site américain Politico qui a une antenne à Bruxelles.
Ukraine. Cette parole de Ioulia Timochenko, la pasionaria de la révolution orange : « La coalition pro-européenne au Parlement nʼa jamais existé. Ce qui a toujours existé, cʼest une coalition opaque de clans oligarchiques qui a formé le gouvernement et dirigé le pays. »
Hongrie. Après être parvenue à juguler les énormes flux migratoires (plus de 400 000 clandestins de janvier à octobre 2015) en construisant une barrière à ses frontières avec la Serbie et la Croatie, la Hongrie est de nouveau confrontée à une hausse de la pression migratoire. Depuis le début du mois de février, ce sont entre 50 et 120 migrants qui pénètrent illégalement le territoire hongrois, principalement depuis la frontière hungaro-serbe. Ce qui signifie également endommager et franchir la barrière.
Royaume-Uni. Le maire de Londres, le député conservateur Boris Johnson, a annoncé quʼil ferait campagne pour la sortie du Royaume-Uni de lʼUE, un revers pour le Premier ministre, David Cameron. « Il ne faut pas confondre les merveilles de lʼEurope, les vacances en Europe, la nourriture fantastique et les amitiés… et un projet politique qui est en marche depuis des décennies et menace maintenant dʼéchapper au contrôle démocratique », a-t-il précisé. Signe des temps, 441 bibliothèques ont fermé, victimes des coupes budgétaires. Les effectifs ont diminué de 32% quand, ans le même temps, 14 millions dʼouvrages disparaissaient de la circulation. 149 autres bibliothèques sont menacées.
Suède. Les autorités semblent avoir ouvert les yeux depuis quʼune bande de hooligans proche de lʼextrême droite a effectué une violente ratonnade contre les migrants mineurs isolés dans les rues de la capitale, le 29 janvier. « La plupart sont toxicomanes et sous lʼinfluence de plus âgés. Le problème est que si on les arrête, cʼest très rare que le procureur accepte de les mettre en détention provisoire», explique un policier. Difficile de les convaincre aussi de rejoindre les foyers, leur demande dʼasile ayant très peu de chance dʼaboutir. « Ils nous prennent souvent pour un hôtel, viennent se reposer deux ou trois nuits, puis disparaissent dans la nature », déplore une éducatrice. « Il y a souvent une forme dʼaddiction à la vie dans la rue et à sa liberté», constate le chef de la police.
Allemagne. Bonne nouvelle : Lʼambassade dʼIrak à Berlin fait face à une augmentation des demandes de papiers de la part dʼIrakiens souhaitant retourner chez eux : de janvier à octobre 2015, les services consulaires ont délivré 150 documents, contre 1 250 pour les seuls mois de novembre et décembre. Au consulat dʼIrak à Francfort, lʼheure est à lʼurgence. «Depuis trois mois, nous sommes pris dʼassaut, explique Uday Aouda, au service des passeports. Le problème est que la plupart des réfugiés nʼont pas de papiers dʼidentité. Il nʼy a pas longtemps, on a vu débarquer tout un bus de Trèves, avec 40 réfugiés. Tous voulaient rentrer.» L’Allemagne affiche un excédent public en 2015 de 19,4 milliards d’euros, soit 0.6% du PIB. Et ce, malgré le coût d’accueil des réfugiés. Même les comptes des régions sont à l’équilibre. A moins de trois semaines des élections qui se tiendront le 13 mars dans plusieurs lands, les résultats sont dʻores et déjà mauvais pour le parti dʼAngela Merkel mais excellent pour lʼAfD (Alternative pour lʼAllemagne, anti-immigrés), créditée de 9 à 17% des voix selon les Lander. Les Allemands règlent 53% de leurs achats en liquide et 4% par carte de crédit.
Belgique. La Belgique redoute lʼeffet de bord. Alors que la « jungle » de Calais pourrait être bientôt évacuée, les autorités belges ont décidé de rétablir provisoirement, et ce dès mercredi, les contrôles policiers sur une partie de la frontière avec la France. Adieu Schengen !
Espagne. Le parti Podemos, grande surprise du scrutin avec 69 sièges (troisième force), a rompu les négociations avec le Parti socialiste, Pedro Sánchez a signé la veille une alliance stratégique avec lʼautre nouveau venu, Ciudadanos (Citoyens), une formation libérale centriste. Le «numéro 2» de Podemos, Iñigo Errejón, nʼa pas caché son amertume : « Au lieu dʼun virage à gauche et la défense des classes populaires, les socialistes préfèrent la droite et les marchés financiers. Leur choix est incompatible avec le nôtre. » On se dirige vers de nouvelles élections.
Grèce. Avec la fermeture des frontières avec la Macédoine, 20 000 personnes errent sur le territoire grec sans avoir le droit dʼy être. Les centres dʼaccueil sont débordés, et les autorités sont obligées dʼouvrir des gymnases et des hangars pour accueillir les envahisseurs. Quelque 2.000 migrants arrivent en ce moment chaque jour sur les îles grecques.
Slovénie. Elle a annoncé qu’elle voulait limiter à 580 par jour le nombre de migrants autorisés à transiter par son territoire, en vertu d’un accord passé la semaine dernière lors d’une réunion des polices des pays des Balkans et de l’Autriche.