18 novembre 2020

Métro-boulot-cachot

Par Jean-Claude Rolinat

En Seine et Marne, qu’on se le dise, tout contrevenant à l’arrêté préfectoral n° 2020 PJI/92 portant complément aux mesures gouvernementales relatives au Covid 19, si le port du masque sur la voie publique n’est pas effectif, sera puni en cas de violation à plus de trois reprises dans un délai de trente jours, de six mois d’emprisonnement – oui, vous avez bien lu ! –, et de… 3 750 euros d’amende. Mais, ouf ! le summum du ridicule a été évité, les conducteurs d’automobiles comme les sportifs et les cyclistes sur leur vélo, ne seront pas obligés de porter le masque. Rien n’est dit pour les cavaliers. Zorro en rigole encore…

L’heureux signataire d’un tel ukase est l’honorable Monsieur le préfet du 77, officier de la Légion d’honneur, bien sûr, ça fait partie de la panoplie !

Les maires, seuls, au plus près du terrain, savent ce qu’il en est.

Énorme ! Alors que nous n’avons plus de places en prison, à un point tel qu’il faut libérer prématurément terroristes en fin de peine – comme ça, ils « remettront, le couvert » ! –, voleurs, violeurs et autres voyous, on s’apprêterait à mettre des honnêtes gens au trou, en raison de l’absence ou du refus du port du masque dans des lieux publics, en plein air ? Vais-je devoir, Monsieur le Préfet, me promener dans la forêt de Fontainebleau avec un masque ?

Heureusement que le ridicule ne tue plus, car le corps préfectoral serait en deuil ! Non, Monsieur le Préfet, la sage mesure eût été de différencier les zones urbaines des zones rurales, et de laisser aux maires la bonne décision car, eux, ils connaissent le terrain. Cet été et cet automne, dans des lieux hautement touristiques, comme j’ai pu l’observer notamment en Corse, seuls des quartiers denses de certaines villes nécessitaient, à juste titre, le port du masque dans les rues.

Avec le « Surveillant général » Castex, c’est punition pour tout le monde.

Non contentes de tuer à petit feu les commerces non alimentaires de proximité, les autorités succombent à l’absurde afin, soi-disant, de lutter contre cette pandémie. Pour le plus grand bonheur des « GAFA » qui vont se goinfrer sur le dos du commerce traditionnel. Comme on ne veut pas autoriser l’ouverture des librairies, on interdit aux grandes surfaces d’ouvrir leurs rayons « loisirs ». Mesure égalitaire imbécile, qui me rappelle celle de l’instituteur de jadis, punissant toute la classe pour un seul fautif. Les Allemands faisaient pareil en fusillant des otages, en représailles d’un attentat contre l’un des leurs ! Avec le gouvernement Castex, c’est « punition générale » !

Mais la réalité est tout autre. C’est que tous ces hauts fonctionnaires ont peur, une fois le Coronavirus éteint ou vaincu, de se retrouver « en caleçon », c’est-à-dire de devoir rendre des comptes à la justice pour la TRÈS mauvaise gestion de la crise. Il y a un précédent récent, avec les perquisitions matinales effectuées chez Édouard Philippe, ancien Premier ministre, et chez Mme Buzyn, ex-ministre de la santé. Application du principe de précaution. Certainement, mais peut-on, humainement, leur jeter la pierre, le leur reprocher ?

Qu’aurions-nous-fait à leur place ?

Certainement pas de laisser, au tout début des mauvais signaux reçus de Chine, les frontières perméables sous des prétextes fallacieux. En vérité, pour ne pas sembler complaire aux souverainistes, identitaires et autres « populistes », elles restèrent ouvertes, unilatéralement, du côté français, sur décision « Macronienne ». Mais si le virus franchissait les frontières, c’est bien l’homme venu d’ailleurs, qui en était porteur, comme ces 3 000 supporters de foot italiens, accourus à Lyon pour encourager leur équipe. En plus, nous n’aurions certainement pas mis le couvercle sur l’activité commerciale, tout en exigeant, bien sûr, le respect des « gestes barrière », comme on dit.

Sûrement pas de TUER les boutiquiers, car ce n’est pas dans ces lieux de convivialité, mais régulièrement ventilés par leurs propriétaires, où les clients sont filtrés, et où les locaux répondent aux normes d’hygiène et de distanciation, que le virus frappe.

Encore une fois, sous prétexte de préserver la société, et pour la soigner préventivement, ces mesures vont tuer l’hypothétique malade que nous sommes, en supprimant toutes les démarches, toutes les actions, tous les actes qui font le sel de la vie, bref toute vie sociale et familiale. Morts les cinémas, morts les théâtres, morts les cafés, morts les restaurants, morts les grands magasins parisiens, les hôtels de luxe comme les auberges sympas, j’en passe et d’autres…

Conséquences probables de ces décisions sans nuances, au mieux des faillites, au pire des suicides. Les cabinets de « psy » ne désempliront pas ! Déjà que le monde du spectacle et de la restauration, comme je viens de le souligner, est bouclé, que va-t-il rester à tous ces zombies que nous allons devenir, victimes de l’arbitraire ? Un recours au Tribunal administratif, comme l’indique, en bas de page, l’arrêté préfectoral ?

« Liberté, égalité, Fraternité », « qu’ils » disent, en en remettant une couche sur les « valeurs de la République » ? NON, « métro-boulot-cachot ! », telle est la nouvelle devise de l’État « Macronien ».

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