Quand le Luxembourg donne des leçons de générosité
par
Jean Asselborn – représentant la haute finance
puisqu’il est ministre des affaires étrangères de ce paradis fiscal
qu’est le Luxembourg – se permet de donner des leçons à Salvini !
« Merde alors ! », s’est exclamé l’inénarrable et indéboulonnable Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères du Luxembourg depuis 2004 (et vice-Premier ministre de 2004 à 2013), lors d’une réunion du Conseil de l’UE vendredi en Autriche.
Ce qui l’a fait sortir de ses gonds, c’est la réaction du bouillant ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini à son affirmation selon laquelle l’Europe vieillissante aurait besoin d’immigrés. L’Italien lui a en effet répondu qu’il était, lui, payé par ses concitoyens non pas pour faire venir de « nouveaux esclaves » qui remplaceront les enfants que les Italiens ne font pas, mais pour inciter ses compatriotes à se remettre à faire des enfants.
Asselborn s’est alors emporté, interrompant le ministre italien : « Au Luxembourg, cher Monsieur, on avait des dizaines de milliers d’Italiens ! Ils sont venus comme migrants, ils ont travaillé au Luxembourg, pour que vous en Italie vous ayez l’argent pour vos enfants, merde alors ! »
Non content d’avoir mis sur un pied d’égalité les immigrés italiens venu légalement travailler au Luxembourg dans le passé aux centaines de milliers d’immigrants qui arrivent illégalement, et donc sans y avoir été invités, d’Afrique et d’ailleurs, le Luxembourgeois est allé encore plus loin – très loin, même – dans une interview publiée dimanche dans l’hebdomadaire allemand Spiegel : il a affirmé que « Salvini a les tonalités et les manières fascistes des années 30. »
Le chef de la diplomatie luxembourgeoise n’en est pas à ses premières insultes contre les membres des gouvernements d’autres pays européens, en théorie amis et partenaires du Luxembourg, puisqu’il avait traité le Premier ministre hongrois Viktor Orbán de dictateur dans une interview pour le journal allemand Tagesspiegelen février dernier. En septembre 2016, M. Asselborn appelait déjà (cette fois dans une interview pour le journal allemand Die Welt) l’Union européenne à suspendre la Hongrie qu’il accusait de violer les « valeurs européennes » en défendant la frontière extérieure de l’espace Schengen. Par ses propos, il voulait « secouer l’Europe », expliquera-t-il ensuite face aux critiques.
Aujourd’hui, il explique dans une interview pour le journal italien La Repubblica que Salvini a exprimé des concepts héritiers d’une éthique fasciste des années 30 et qu’il s’est senti obligé d’intervenir car il fallait bien que quelqu’un dise « Maintenant, ça suffit ! » « Les populistes », a déclaré Asselborn, « veulent remettre l’intérêt national avant tout, ils veulent détruire l’Union telle que nous la connaissons. »
Mais l’UE telle que la connaît M. Asselborn n’est pas celle que connaissent la plupart des habitants de l’UE, et la réponse du chef de la Ligue n’a pas tardé, via les réseaux sociaux : « Si vous aimez tant les immigrés, accueillez-les donc tous au Luxembourg, en Italie nous en avons déjà trop accueilli. »
Allez, Monsieur Asselborn, ne soyez pas fasciste, vous en prendrez bien une petite centaine de milliers pour commencer ? Les Luxembourgeois comptent, en termes de PIB par habitant, parmi les gens les plus riches de la planète (3e au dernier classement du FMI après le Qatar et Macao). Vous pouvez vous le permettre !
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
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