28 septembre 2023

L’Église a choisi son nouveau camp politique

Par Richard Dessens

La question repose sur une ambiguïté. D’un côté le christianisme, et sa majorité catholique, est l’un des legs majeurs à l’identité européenne, à côté du leg gréco-romain et de l’héritage germano-scandinave. Dans cette acception culturelle, être catholique constitue une conséquence d’un acquis culturel à respecter dans le paysage européen.

En revanche, la philosophie et la théologie catholiques et ses implications sociétales et politiques, dont le catholicisme a beaucoup de mal à digérer son éviction progressive, ne cessent d’interroger sur ses conséquences mortifères pour l’Europe. Les fondamentaux du christianisme – fraternité, cosmopolitisme, mixité, mansuétude, compassion, pardon, etc. – souvent bien oubliés pour massacrer jadis allègrement les « païens », les Indiens et autres humains refusant la Vérité du dieu des Chrétiens, reviennent au premier plan de la politique papale et conciliaire, de plus en plus proche de mouvements politiques affirmés à l’extrême gauche, du wokisme à l’islamo-gauchisme. En revanche, l’Église refuse l’euthanasie par exemple, se rattachant alors à un respect absolu de la vie humaine dont Dieu seul serait le maître.

Être catholique aujourd’hui, et ce depuis Vatican 2 pour simplifier le processus, conduit à être immigrationniste, compassionnel pour les délinquants, et à faire de l’Europe le réceptacle sans limite de la misère du monde. Au nom du Christ et de son universalisme. C’est d’ailleurs l’un des points communs entre la démocratie post-moderne et le catholicisme avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme pour nouvelle Bible. L’Église a choisi son camp politique avec toute l’hypocrisie formelle qui la caractérise. Rappelons qu’en 2002, lors du second tour de l’élection présidentielle française, les prêches dans les églises menaçaient d’excommunication quiconque voterait pour Jean-Marie Le Pen ! Il est étonnant – mais l’est-ce vraiment ? – que cela n’ait choqué personne et que cette aberration pourtant éloquente ait été oubliée.

Être catholique, c’est aujourd’hui être beaucoup plus proche de la philosophie de Jean-Luc Mélenchon que de celle de Marine Le Pen ! Comment peut-on être catholique et refuser les positions de l’UE, rejeter l’immigration massive, ne pas s’apitoyer sur les délinquants ou les « mineurs isolés » de l’immigration ? Ou considérer que l’euthanasie peut être une délivrance salutaire de certaines souffrances humaines insupportables ? On ne peut qu’être interloqué sur cette masse de contradictions flagrantes. Il est vrai par ailleurs que les Catholiques convaincus sont de plus en plus minoritaires et que les églises ressemblent à des cabines téléphoniques le dimanche…

Mais le Pape François ne fait pas de politique, il se contente de montrer le bon chemin de la Vérité unique et de la compassion universelles ; d’inciter les peuples européens à se fondre dans une mixité au nom d’une charité suicidaire, c’est-à-dire salutaire pour leur âme de bons Chrétiens cosmopolites.

Lors de son discours de Marseille, le « Pape des migrants » s’est pourtant bien gardé de montrer l’exemple en ouvrant les portes du Vatican à quelques milliers de malheureux migrants qui s’y seraient sûrement très bien trouvés. C’est une grave entorse à son principe de charité universelle à laquelle il convie par ailleurs les peuples européens.

Mais le christianisme ne montre-t-il pas le vrai visage de ses origines extra-européennes, dont son implantation en Europe, progressive et lente par la force finalement, en fait le premier grand immigré et constitue le premier grand remplacement des religions naturelles propres à l’identité européenne ?

Richard Dessens a publié aux éditions Dualpha :

Henri Rochefort ou la véritable liberté de la presse

La démocratie interdite

Histoire et formation de la pensée politique

L’Europe chrétienne ou la mémoire perdue (suivi de) La dictature démocratique

La Démocratie travestie par les mots

Les grands enjeux du XXIe siècle

L’irrésistible ascension de l’Europe des peuples (2016-2020), préface de Philippe Randa

J’habite chez mon chat

L’écume de la mémoire

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