L’insistance des autorités québécoises à « vendre » le vaccin contre le Covid soulève de nombreuses questions.
Le principe de demande est un élément clé du libéralisme économique. Sans demande, inutile en théorie de produire une offre. Cela pouvait être vrai à une certaine époque, mais de nos jours, la demande est souvent créée de façon artificielle pour un ensemble de produits ou services superflus. La publicité, alliée avec la psychologie, a permis de développer des mécanismes visant à créer de nouveaux besoins, ou plutôt de donner l’impression d’un besoin.
Avec la vaccination contre le Covid, nous assistons à un procédé commercial visant à créer une demande. L’exemple québécois est probablement le plus flagrant de ce processus marketing à grande échelle.
Il est difficile de savoir combien de personnes auraient accepté de se faire vacciner l’été dernier, alors que les mesures sanitaires étaient au plus bas et que la vie avait repris son cours. Il est probable, mais aucun institut statistique ne s’est penché sur la question, que seul un faible pourcentage aurait accepté de plein gré l’injection d’un vaccin non testé dont on ne connaît pas les effets secondaires.
La seconde vague venue d’on ne sait trop où, mais prédite par les spécialistes, allait en convaincre plus d’un du fait que tout cela n’arrêterait que lorsqu’un vaccin serait enfin disponible. Le vaccin devenait ainsi la clé logique qui permettrait de s’en sortir et de revenir au train-train quotidien ; le salut par le vaccin.
Mais pour aller encore plus loin, François Legault annonça que les célébrations de Noël seraient permises, ce que tous les citoyens saluèrent. Mais voilà, il y renonça quelques semaines plus tard, promettant des amendes incroyablement élevées à quiconque transgresserait les nouveaux diktats. Même les sceptiques qui avaient réussi à passer au travers sans trop se soucier des mesures sanitaires venaient de recevoir un dur coup et soudainement, eux aussi avaient bien hâte que tout cela se termine. Les gens isolés n’en peuvent plus, ils sont prêts à tout pour que cesse leur cauchemar, pour qu’ils puissent recommencer à vivre et à socialiser. Le vaccin devenait soudain nettement plus attrayant.
En parallèle, les médias créèrent un engouement pour le nouveau vaccin, en créant une rareté artificielle. « Qui seront les premiers à pouvoir bénéficier du vaccin ? », écrivait-on en grandes lettres dans les journaux. Les premiers vaccinés étaient considérés comme des chanceux parmi les chanceux, des privilégiés. Aussi personne ne s’étonna que ce soit le personnel de la santé, les personnes âgées et les Amérindiens qui en profitent avant les autres. On venait d’en augmenter l’attrait en le présentant comme rare et désirable.
Puis on eut droit à un véritable conte de Noël. Dès son arrivée au Québec, on pouvait suivre pas à pas, le débarquement des doses de vaccin, de l’avion jusqu’à leur acheminement aux premiers lieux d’injection. Suivant la technique des paparazzis, des journalistes réputés sérieux suivirent pour le bon peuple les fioles du précieux vaccin jusqu’à ce que Gisèle Lévesque, première vaccinée au Canada !, reçoive sa dose. Elle devint instantanément une star et la dame de 89 ans, qui n’avait jamais reçu autant d’égards de sa vie, vit sa photo diffusée à travers le pays. Enfin, on voyait le bout du tunnel.
Si la moitié des Canadiens sondés dans les dernières semaines croit que le vaccin présente des risques, huit sur dix sont tout de même prêts à lever la manche pour le recevoir.
La technique employée par Antoine Parmentier pour faire la promotion de la pomme de terre s’est affinée, on le constate.
Mais, le fait de présenter la carotte sous un éclairage flatteur ne suffit pas et déjà, sans le mentionner ouvertement, on soulève la menace du proverbial bâton. C’est ce qu’a laissé entendre la ministre de la Santé de l’Ontario, Christine Elliott, en annonçant que non le vaccin ne serait pas obligatoire, mais que ceux qui ne le reçoivent pas pourraient faire face à des restrictions. Belle façon de ne pas appeler un chat un chat.
Cette façon de procéder cousue de fil blanc, avec une promotion grotesque et quasi hystérique, doublée d’une menace à peine voilée, soulève nombre de questions auxquelles le gouvernement ne répondra évidemment pas. La question des risques liés à ce vaccin est évidemment taboue. Depuis le début de la pandémie, ceux qui posent des questions sont ostracisés et censurés.
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Rémi Tremblay, éditeur du Harfang, collaborateur à plusieurs journaux (Présent, Livr’Arbitres, Council of Euro-Canadians et Alternative Right) ; il a déjà publié le livre "Les Acadiens : du Grand Dérangement au Grand Remplacement" et "Le Canada français, de Jacques Cartier au génocide tranquille" (avec Jean-Claude Rolinat) aux éditions Dualpha, en plus de biographies de divers personnages, notamment de Jacques Cartier. Il est le correspondant d'EuroLibertés au Canada.