Donald Trump a de bonnes idées
par Mylène Troszczynski, député européen du groupe ENL
La victoire de Donald Trump est la victoire du peuple et de la raison sur les élites mondialistes. Des limites aux flux migratoires et aux délocalisations redeviennent possibles.
Contrairement aux portraits dressés par les médias dominants, Trump, comme tous les populistes, a des idées. Un article du professeur Joshua Mitchell de l’université de Georgetown le démontrait.
Il y eut peu d’idées aux États-Unis au XXe siècle en dehors du progressisme de Wilson, du New Deal de Roosevelt, de la croyance en la victoire dans la guerre froide de Reagan, et après 1989 la globalisation et les politiques qui renvoient chacun à son identité (sexuelle, religieuse, ethnique, etc.). Or, la croyance dans les bienfaits de la mondialisation et du multiculturalisme s’effondre.
Le professeur Mitchell relève six idées spécifiques qui apparaissent dans la rhétorique Trumpiste : « (1) Les frontières comptent ; (2) la politique d’immigration compte ; (3) les intérêts nationaux, et non les intérêts universels, comptent ; (4) l’entrepreneuriat compte ; (5) la décentralisation compte ; (6) le politiquement correct doit être répudié ». Ces six idées veulent mettre fin à l’expérimentation irréalisable des souverainetés supra et infra-nationales que nous vendent nos élites dirigeantes depuis 1989.
Trump veut un futur où les États comptent, où les peuples sont des citoyens, qui œuvrent ensemble pour améliorer leur situation. Il n’est pas isolé : le Brexit et la montée des populismes en Europe l’illustrent. Trump a compris l’insatisfaction croissante des peuples vis-à-vis du mondialisme. Une administration Trump fera une politique volontariste et pragmatique.
Il faut revenir au respect des État-nations du Traité de Westphalie de 1648. Et abandonner les structures mondialistes du type OMC, Nations Unies, FMI ou Union européenne.
L’État est l’organisation politique la plus large qui permet la liberté politique et l’amélioration économique de ses citoyens. Les États libres ont connu la prospérité, l’implication citoyenne et le sentiment que la compétence et le mérite étaient récompensés.
Depuis 1989, mondialisation et multiculturalisme ont échoué. Les démocrates socialistes achètent les voix des minorités par des prébendes financées par un endettement colossal de plus en plus intenable.
Trump croit que les institutions de la société (familles, religions, associations,…), un marché économique relativement libre ainsi que l’État, dont le vrai rôle est de défendre contre les menaces extérieures, sont les institutions qui réussissent.
Le discours de Marine Le Pen centré autour de la souveraineté nationale et du retour des frontières est celui qui se rapproche le plus des thématiques de Donald Trump.
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