20 novembre 2018

« De la démocratie en Amérique »…suite

Par Richard Dessens

Le dimanche 28 octobre, le Brésil et ses 210 millions d’habitants, première puissance d’Amérique du Sud et seconde d’Amérique après les USA, élisait avec plus de 55 % Jair Bolsonaro (Parti Social Libéral) contre le candidat du Parti des Travailleurs (gauche).

Jair bolsonaro.

Jair bolsonaro.

Le Brésil est gangrené depuis des années par une corruption inouïe et sanctionnée par la justice, des partis de droite comme de gauche, avec un ancien président, Lula, en prison. Du jamais vu dans un pays démocratique. En outre, le Brésil est probablement le pays du monde le plus dangereux avec une délinquance débridée. Voici un extrait du site du Ministère des Affaires Étrangères (France Diplomatie) à propos du Brésil :

« Criminalité

Au Brésil, la criminalité a sensiblement augmenté ces dernières années. Plus de 61 000 personnes ont connu une mort violente en 2016, soit l’un des taux d’homicide les plus élevés au monde. Toutes les régions du pays sont désormais touchées par cette augmentation de la criminalité. Les touristes, en nombre croissant, sont régulièrement victimes de vols, parfois avec violences.

Insécurité routière

Les routes du Brésil ne sont pas sans danger (imprudences des conducteurs et entretien souvent déficient du réseau). Dès lors il convient de ne pas circuler de nuit, ni en période d’intempéries, et de privilégier les transports aériens pour parcourir de longues distances ».

Voilà la situation insupportable et exceptionnelle du Brésil qui, par ailleurs, avec un PIB de 2 200 milliards de dollars se situe juste derrière la France, à la 8e place mondiale. Corruption, criminalité, insécurité ont amené le peuple brésilien à choisir un Président qui s’est engagé à prendre des mesures radicales sur tous ces points et à libéraliser l’économie brésilienne dans une volonté de développement économique accéléré.

Peu de commentaires de la presse officielle sur tous ces points qui pourraient alerter les peuples européens, mais seulement un anathème quasi-religieux lancé sur un président « d’extrême droite, ouvertement fasciste, admirateur de la dictature brésilienne, homophobe, sexiste, raciste, favorable aux armes, etc. ». Comme d’habitude, les slogans de haine idéologique remplacent les analyses de fond. Les mots manquent pour traîner dans la boue et l’opprobre Jair Bolsonaro, qui rejoint dans l’indignation idéologique Donald Trump, Matteo Salvini, Viktor Orban, et tous ceux qui rejettent un système devenu inapproprié aux enjeux actuels du monde.

Cependant le Brésil n’est pas la Hongrie ni l’Italie ni les USA, et leurs enjeux internes non plus. Comparaison n’est pas raison, même si les mêmes causes provoquent les mêmes effets, n’en déplaise à la bien-pensance compassée de nos élites.

D’ailleurs, si Donald Trump, Matteo Salvini et l’ensemble de l’Amérique latine, sauf le Venezuela évidemment, ont chaudement félicité Jair Bolsonaro, comme de nombreux chefs d’État européens, Marine Le Pen est beaucoup plus réservée et prend ses distances avec Bolsonaro dans une tactique politique dont elle a le secret comme elle nous l’a déjà montré lors de son débat présidentiel avec Emmanuel Macron… Il ne faut pas choquer les bonnes consciences. Ce n’est pas le cas du footballeur Neymar qui n’a pas hésité à soutenir l’élection de Bolsonaro.

Élection qui fait ressortir en outre une analyse intéressante : les Évangélistes, soutiens massifs de Bolsonaro ont voté à 75 % pour lui alors que les Catholiques ont voté largement pour le candidat de gauche. Observation à méditer dans notre Europe à dominante catholique mais qui n’a pas encore atteint le niveau catastrophique d’insécurité du Brésil. Faudra-t-il attendre une telle situation pour prendre les mesures nécessaires ? On peut en douter avec l’Union européenne.

La démocratie en Amérique reprend des couleurs, même si on peut émettre des réserves sur le fond. La démocratie a pu s’exprimer aux USA et au Brésil, les deux plus grandes puissances d’Amérique, en amorçant un virage encourageant vers une recomposition de la pensée universelle dominante.

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