Asia Argento ou l’arroseuse arrosée

Actualité plus que parité oblige, un dicton vient de changer de genre : à l’avenir, on ne dira plus seulement « Malheur à celui… », mais tout autant « Malheur à celle »… par qui le scandale arrive !

Asia Argento : la Belle… et aussi la Bête ?

L’hystérie délatrice tous azimuts des chiennes de garde du féminisme vient d’entrer dans une sévère zone de turbulence, en attendant peut-être – au point où l’on en est des rebondissements, n’est-ce pas ! – un tsunami des plus ravageurs aux conséquences encore difficiles à imaginer à ce jour.

Qui l’eût crû, l’actrice Asia Argento, passionaria déchainée du mouvement #MeToo, connaît donc à son tour les affres d’une accusation d’agressions sexuelles ! Qui plus est sur mineur ! Qui plus est après avoir enivré celui-ci !

Médias et réseaux sociaux, en attendant sans doute la Justice, se donc donc mis en branle tout comme l’année dernière avec le producteur Harvey Weinstein à qui la sulfureuse Asia devait sa carrière en échange de ses faveurs obligées… Les mêmes faveurs que Jimmy Bennett se plaint pour sa part qu’elle lui ait infligées à l’insu de son plein gré !

Du lourd, donc !… Tout autant que les accusations portées dans un passé récent contre Avital Ronell, philosophe américaine de métier et queer à ses heures, puisqu’accusé(e ?), elle (lui ?), de harcèlement sur mineur également ! Suspendu(e) par l’université un an durant, des dizaine d’universitaires avaient alors immédiatement soutenu leur con-sœur (-frère ?) en demandant que « le professeur Ronell bénéficie de la dignité qu’une personne de sa stature internationale et de sa réputation mérite »… soit pile-poil dans le mille les arguments brandis par les défenseurs des hommes jetés en pâture à l’Opinion publique pour les mêmes turpitudes… supposées !

Une histoire de fou ? Une mauvaise comédie ? Du foutage de gueule ?… ou simplement, peut-être, la énième version du film réalisé par Louis Lumière en 1895 de L’Arroseur arrosé.

En version certes  plus vomitive !

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