28 août 2020

Mortel pour l’économie

Par Rémi Tremblay

La pandémie et sa gestion ont fait perdre 10% des emplois au Québec.

Le virus que le président américain qualifiait de chinois a frappé fort. Il a frappé les populations au même titre que la grippe saisonnière qui cause un nombre annuel de décès plus élevé que le Covid, mais il a surtout donné un coup majeur à l’économie. Le confinement, justifié ou non, a mis à mal les économies nationales et a permis aux géantes multinationales d’étendre leurs parts de marché, étouffant ainsi les PME qui peinaient déjà à concurrencer les grands distributeurs comme Amazon.

Je ne suis pas un adepte du « tout économique ». L’économie est pour moi un sujet secondaire, mais force est d’admettre que lorsqu’elle ne permet plus de nourrir la nation, lorsqu’elle ne permet plus aux travailleurs de gagner leur pain, elle revêt dès lors une importance primordiale. Et dans le cas du Covid, c’est exactement ce qui s’est passé.

Le confinement et l’arrêt des économies nationales ont eu un impact majeur sur les PME. Forcées de cesser leurs activités, elles ont continué à payer pour certains frais fixes comme les loyers, sans pourtant bénéficier de rentrées d’argent permettant de compenser ces dépenses. Pour certaines, ce fut fatal. Notons qu’aussi illogique que cela puisse paraître, si les petits commerces durent fermer, les géants comme Wal Mart ou Amazon purent continuer leurs opérations avec l’aval des gouvernements. Cela redirigea le commerce vers ces entreprises et a forcé plusieurs consommateurs à redéfinir leurs habitudes d’achat, habitudes qu’ils ont apparemment conservées malgré le déconfinement et la « relance » de l’économie.

Cela s’est évidemment traduit par des pertes d’emplois. Et au Québec, ces pertes sont majeures selon les données récemment publiées par l’Institut de la statistique du Québec dans le bulletin Marché du travail et rémunération.

Par rapport à l’an dernier, le Québec a perdu 10% de ses emplois, ce qui signifie qu’un travailleur sur dix se retrouve sans gagne-pain, chiffre qui n’inclut pas ceux qui étaient déjà au chômage avant la crise et dont les perspectives d’emploi sont encore plus limitées.

Au total, ce sont 450 000 emplois qui ont disparu à cause de la pandémie et de sa gestion par le gouvernement. De ce nombre, 365 000 emplois ont été perdus dans les industries de services, le secteur tertiaire, alors que 50 000 l’ont été dans l’industrie de la fabrication.

Sans surprise, on apprend que ce sont les jeunes qui ont été le plus touchés. Leur volume d’emploi a diminué de 25%. Alors que dans les dernières années, ils entraient sur un marché du travail qui approchait le plein-emploi, leurs perspectives d’avenir sont aujourd’hui beaucoup moins roses.

On se demande comment l’économie pourra se relever d’un tel sinistre, d’autant plus qu’Ottawa avance pour le moment une solution pour le moins inusitée : l’augmentation de l’immigration. Selon les idéologues en place au gouvernement Trudeau, la relance passe par l’immigration de masse.

Avec de tels dirigeants, plus intéressés à avancer leur agenda idéologique que de répondre aux besoins de la population, on peut craindre pour l’avenir.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :